Dans sa recherche de solutions aux problèmes qui entravent la bonne marche ainsi que le développement de notre pays, l’Association des Communautés de Culture Songhay en mouvement « IR Ganda » a organisé une journée d’échanges pour passer en revue les différents textes de réforme en cours dans notre pays. C’était le samedi 20 février 2021 au Palais de la Culture Amadou Hampâté Ba de Bamako, sous la présidence de l’ancien Premier ministre, Ousmane Yssoufi Maïga.
Pour le président de l’IR Ganda, ce séminaire s’inscrit dans la longue chaine des activités de l’association pour l’atteinte de ses objectifs prioritaires et stratégiques inscrits en lettres d’or dans ses textes fondateurs. Cette rencontre intervient après une grande assemblée générale en 2017 à Gao et une autre rencontre à Tombouctou en 2019, pour discuter de toutes les questions de développement. Ousmane Yssoufi Maïga a déclaré qu’il était important d’organiser ce séminaire pour que tous les cadres de l’espace IR Ganda, en rapport avec les associations partenaires du pays, puissent échanger sur la problématique de la sécurité, de développement dans les régions, sur la réorganisation régionale, la loi électorale, la charte des parties… En un mot, tous les textes qui sont en cours de discussions dans le pays.
« Il faut que les cadres se les approprient, donnent leur vision, leur contribution pour faire avancer notre pays qui est très malade en ce moment », a-t-il expliqué. C’est ainsi qu’il a ajouté que c’est toujours un moment de confiance et d’espoir qu’il éprouve en ces occasions exceptionnelles de devoir dont l’IR Ganda ne s’est jamais dérobée pour participer à la construction de notre pays.
Le président de l’IR Ganda a ensuite expliqué que c’est dans un contexte caractérisé par les fracas des armes et les échos des discours politiques et religieux aux relents souvent haineux que l’Association a opté pour l’attitude la plus difficile à tenir parce que la plus responsable. A ses dires, il s’agit de la recherche de la compréhension mutuelle entre nous, source de paix et de cohésion sociale avec comme armes irréfutables, infaillibles, le dialogue, la culture à travers leurs multiples vertus. « Fort de cette posture, le fondement constant de notre discours est de convaincre tous les acteurs de la crise qui frappe si durement les régions du Nord en leur rappelant que nul d’entre nous, dans la situation actuelle, ne se sauvera sans les autres. Nous gagnerons tous ensemble ou nous perdrons tous ensemble », a-t-il fit savoir.
Convaincu de la nécessité du dialogue pour une compréhension mutuelle en vue de la sauvegarde de la nation, IR Ganda compte, à l’issue de ce séminaire, soumettre les conclusions de cette journée d’échanges à une assemblée générale de tous les membres et sympathisants de l’Association le 27 février prochain à la Maison des Ainés de Bamako afin de les informer dans la transparence.
IR Ganda signifie en français « notre terroir » par extension « notre pays ». C’est un espace couvrant l’ensemble de toutes les régions du Mali. « Nous voulons un Mali laïc, rassemblé, un Mali où tous les Maliens se parlent », a précisé le président de l’IR Ganda.
Alassane Cissouma