Pour la consolidation de la paix au Mali : L’IMRAP lance le Projet «Femme, Sécurité et Défense»

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Le 28 Septembre 2017, à la Maison de la femme de Sabalibougou (en face de l’Hôte Olympe), le Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Traoré Oumou Touré, a lancé officiellement le projet «Femmes, Défense et Sécurité»: participation des femmes à la Réforme de Secteur de la Sécurité (RSS) et au renforcement de la confiance entre les populations et  les Forces de Défenses et de Sécurité (FDS) au Mali, en présence des représentants de son homologue de la sécurité et de la protection civile, de la commission défense de l’Assemblée nationale, du Maire de la CV du District de Bamako. Etaient aussi présents, Eric Blaise de la section RSS et DDR de la Minusma, de la Directrice Régionale d’Interpeace (Ip), Mme Anne Moltes, de Mme Traoré Néné Konaté, directrice exécutif de l’Institut Malien de Recherche Action pour la paix (Imrap). Initié par  Imrap en partenariat avec Interpeace, le projet est soutenu par le Fonds de consolidation de la paix des Nations Unies.  Ledit lancement a pour objectif de présenter  et discuter  d’une part, des enjeux de mise en œuvre du projet avec les autorités militaires, politiques, administratives, religieuses, traditionnelles, et d’autre part, avec les organisations de la société civile (Osc) et les Partenaires techniques et financiers (Ptf) impliqués dans la thématiques genre et la RSS au Mali.

Pour une durée de dix huit mois, dira la directrice exécutif de l’Imrap, Mme Traoré Néné Konaté, ce projet vise à contribuer à la consolidation de la paix au Mali en accompagnant l’Etat et ses partenaires dans l’amélioration de la participation des Femmes dans les Fds et la Rss et le rehaussement  de la confiance entre les femmes, et entre les femmes et les Fds dans les Régions de Gao, Tombouctou, Bamako et les camps de réfugiés du Niger, du Burkina Faso et de la Mauritanie, grâce au dialogue inclusif et participatif et l’engagement des femmes comme artisanes de paix. A travers des espaces de dialogue, Imrap/ Ip, ajoute Mme Traoré, souhaitent engager 4000 personnes dans focus groupes, entretiens, débats, et projections vidéo, etc. Pour IMRAP, déclare Mme Traoré Néné Konat2, il n’y a pas d’alternative à la paix. «Elle est la seule qui mérite d’emporter tous nos efforts pour un Mali apaisé et tourné vers son propre développement », dit-elle. Imrap, poursuit Mme Traoré Néné Konaté, remercie les autorités maliennes et les partenaires qui les ont soutenus pour la réalisation du projet.

Selon la directrice régionale d’Ip, Mme Anne Moltes, cette initiative marque pour eux un moment fort de leur engagement sur la voie de la consolidation de la paix. A l’endroit des maliens, elle dira : «Interpeace est convaincu que la paix est possible, mais ne saurit être imposée de l’extérieur; elle doit être construite par la société elle-même. C’est pourquoi  Imrap et Ip joueront leur rôle d’accompagnateur au près des populations dans ce processus. C’est-à-dire, faciliter cette réflexion et le changement qu’elle induit», indique Mme Anne Moltes.  De l’avis du Ministre de la promotion de la femme, Mme Traoré Oumou Touré, le rôle des femmes dans le RSS est un défi national, un engagement des plus hautes autorités à promouvoir la question du genre. Je salue le travail qu’abat Imrap dans la recherche de solution à travers la sensibilisation des communautés. A l’occasion, les participants ont abordé deux panels. L’un sur «la résolution, et ensuite ? Mise en œuvre de la résolutions 1325 au Mali, défis et perspectives». L’autre sur «Au-delà du conseil sur l’oreiller : réalités socioculturelles maliennes, obstacles ou opportunités pour la promotion du genre ?» Ces deux panels visaient à acquérir une compréhension commune et partagée de la mise en œuvre de la résolution 1325 des Nations Unies en général et l’implication des femmes dans la consolidation de la paix et la sécurité au Mali en particulier dans le but d’identifier des pistes d’actions concrètes à élaborer dans le cadre du projet.

Hadama B. Fofana

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