Les 12 et 13 mars 2020, le Centre International de Conférence de Bamako a abrité le Sommet national intergénérationnel sur la consolidation de la paix sociale à l’initiative de l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté active et la démocratie (AJCAD). L’objet était de renforcer le dialogue intercommunautaire et interculturel.
A l’instar des autres pays du monde, le Mali s’est engagé à mettre en œuvre la Résolution 2250 des Nations Unies sur la participation des jeunes en tant qu’acteurs-clés de la gestion des conflits. Aussi, la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité intitulée ‘’femmes et conflits’’, prévoit la participation active des femmes dans les actions de consolidation de la paix et de la sécurité. Pour une paix durable, il est opportun d’impliquer de simples bénéficiaires en tant qu’acteurs dans les actions de consolidation entre les jeunes, et cela dans toutes leurs dimensions : religieuse, sociale, culturelle, niveau d’instruction. Cela permettra de mobiliser les populations pour des actions de plaidoyer et de sensibilisation.
C’est dans cette optique que l’AJCAD, avec l’appui de l’Aide de l’Eglise Norvégienne, a initié ce sommet qui a été précédé d’un forum local pour favoriser et renforcer le dialogue intercommunautaire et interculturel sur le processus de consolidation de la paix sociale. Ainsi, pendant deux jours, les participants ont formulé et identifié les défis et les avancées en matière de construction de la paix et de cohésion sociale au Mali, formulé des recommandations pour relever les défis liés à la construction de la paix et du vivre-ensemble.
La cérémonie d’ouverture a été mise à profit pour demander aux cabinets ministériels de réfléchir aux thématiques telles que : ‘’les actions entreprises par l’Etat du Mali pour renforcer la cohésion sociale’’ ; la place de la religion dans le processus de consolidation de la paix de la cohésion sociale’’ ; ‘’les enjeux en matière de jeunesse et consolidation de la paix et la cohésion’’ ‘’les rôles des légitimités traditionnelles dans le renforcement du vivre-ensemble’’.
Dans leurs interventions respectives, le représentant des légitimités traditionnelles, Moussa Maïga et Mme Catherine Sellande ont félicité l’AJCAD pour son engagement dans la promotion et la cohésion sociale.
Quant à la présidente de l’AJCAD, Adam Dicko, elle a mis l’accent sur l’importance et l’utilité de ce sommet intergénérationnel et intercommunautaire «Je pense que c’est extrêmement important, en tant que Maliens, de se retrouver, de s’asseoir et de discuter pour comprendre ce qui nous arrive, de nous entendre sur ce que nous devons faire afin de sortir de là… ».
BD