Conseils municipaux dissous en CVI, et Kalabancoro : Quand le vide administratif pénalise les citoyens

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Depuis plusieurs mois, de nombreux conseils municipaux dissouts comme ceux de Kalabancoro, de la commune VI…, attendent la mise en place des délégations spéciales censées assurer la gestion des affaires locales. Cette situation préoccupante suscite l’inquiétude des populations, privées de services publics essentiels et confrontées à des difficultés croissantes dans leur quotidien.

La dissolution de certains conseils municipaux a été décidée par les autorités de la transition dans le cadre de, « réformes visant à assainir la gestion territoriale ». En principe, la création de délégations spéciales devait rapidement pallier ce vide institutionnel, en assurant la continuité des services administratifs et sociaux au bénéfice des citoyens.

Cependant, plusieurs mois après la dissolution, de nombreuses localités (la Commune rurale de Kalabancoro, de la Commune VI du District de Bamako) restent sans « administration » effective, faute de nomination des délégations spéciales par le ministère de l’Administration territoriale. Cette lenteur administrative engendre de lourdes conséquences pour les habitants.

Il faut noter que dans ces deux grandes communes de Bamako, la suspension des services municipaux a un impact direct sur le quotidien des citoyens. Il s’agit entre autres de l’interruption des services essentiels : Les demandes d’actes administratifs (actes de naissance, les mariages, les demandes de transferts pour les titres domaniaux etc.) sont paralysées, créant des blocages pour les citoyens dans leurs démarches civiles. Les textes en la matière ne donnent aucune compétence aux autres agents de la mairie particulièrement au secrétaire général de signer lesdits actes administratifs.

Face à cette situation, plusieurs acteurs de la société civile appellent à une intervention rapide du ministère de l’Administration territoriale pour nommer les délégations spéciales. Pour bon nombres d’observateurs, il est inconcevable que des milliers de citoyens soient laissés à eux-mêmes aussi longtemps.

Une gestion plus rapide et efficace s’impose pour éviter que la population ne soit encore davantage pénalisée. Il appartient désormais au ministère de prendre les mesures nécessaires afin de garantir la continuité des services publics dans ces localités.

Hamidou B. Traoré 

 

 

 

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