Conseil supérieur de la magistrature : Les vérités d’IBK aux magistrats

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IBK à la rentrée judiciaire 2017-2018
IBK à la rentrée judiciaire 2017-2018

La rencontre des magistrats du Conseil supérieur de la magistrature avec le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a porté sur les différents points de la plateforme revendicative des syndicats. Faisant l’annonce des promesses sur le volet sécuritaire, le président a aussi exprimé son regret de ne pas satisfaire la revendication salariale.

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a rencontré lundi le conseil  de la magistrature. A Koulouba, la rencontre a été élargie au Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, au ministre de la Justice, Tiéna Coulibaly, et le président de la Cour suprême, Nouhoum Tapily. Ibrahim Boubacar Keita est revenu d’abord sur le volet sécuritaire.

Il a pris l’engagement à envoyer dans un bref délai 122 agents à travers les différentes juridictions. Selon un participant, le président a fait savoir que cela a déjà commencé dans certains tribunaux. Les autorités disent attendre la fin de formation d’agents en cours pour doubler l’effectif dans chaque juridiction soit plus de 300 agents à la disposition de la justice, selon notre interlocuteur.

La revendication financière n’a pas échappé à la vigilance du chef de l’Etat. S’il a été tendre avec les hôtes du jour sur le plan sécuritaire, le président a déclaré ne pas pouvoir satisfaire la revendication salariale.

“Le pouvoir ne pourra donner même 1 franc  pour le moment, parce qu’il n’y a pas d’argent. Par contre entre décembre à  janvier à venir, il y aura une revue générale de la situation salariale de tous les agents qui tiendra compte de la particularité du cas des magistrats”, aurait promis le président, demandant à  ses interlocuteurs de lui accorder un minimum de confiance.

Pour la réquisition, Ibrahim Boubacar Kéita, a exprimé son soutien au Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. “Les magistrats ont refusé d’observer le service minimum en violation de la loi, c’est ce qui  a amené le PM à agir de la sorte. Nous allons faire l’état à la fin de la semaine avant de mettre en application l’article 25 de la loi sur la réquisition”, a-t-il annoncé.

Une position qui démontre qu’il est totalement en phase avec le PM et que si celui-ci n’avait pas agi de la sorte qu’il allait le trouver irresponsable.

Bréhima Sogoba

Commentaires via Facebook :

25 COMMENTAIRES

  1. LES VERITES DES MAGISTRATS A IBK ET SES MIGNONS:

    Quand le mensonge d’Etat s’érige en système de gouvernance et menace d’ébranler les institutions de la République…
    Par Le Reporter – 18 Oct 20187
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    Pour donner un crédit à sa décision de réquisitionner les magistrats aux yeux de l’opinion, le gouvernement a, dans un communiqué conçu pour le besoin, aligné une série de contre-vérités qui ne résistent pas à une analyse avisée.

    Pour nous y livrer, un rappel des faits s’impose.

    Depuis quelques années, les syndicats de magistrats ont présenté au gouvernement un cahier de doléances, axées essentiellement sur un meilleur traitement et une sécurisation significative des fonctionnaires de la justice et de l’environnement dans lequel ils exercent leurs fonctions. En somme, une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

    Pour y trouver des solutions, une série de rencontres a regroupé d’abord les syndicats et le garde des sceaux pour faire le tour des revendications et voir ensemble ce qui était raisonnablement possible pour l’Etat. Les revendications connues, il fallait les soumettre à l’avis d’experts financiers aux fins de déterminer la capacité du budget à les supporter. Entre-temps, à l’initiative du gouvernement lui-même, un expert avait été chargé d’élaborer un projet de relecture du Statut de la magistrature. Le projet concocté par l’expert a été discuté, amendé et validé au cours d’un atelier ayant regroupé les magistrats, les représentants des ministères des finances et du travail, ceux de la société civile, les experts financiers désignés par le gouvernement, les partenaires financiers, etc.

    On pouvait noter dans le projet, qu’une revalorisation de la grille salariale des magistrats pour l’aligner sur celle de leurs collègues de la sous-région était indispensable. Se posait alors la question de savoir si le budget de l’Etat pouvait supporter cette revalorisation. Là-dessus, l’avis des experts financiers du gouvernement était sans appel : l’incidence budgétaire de la future grille des salaires était infime, presque nulle… C’est donc un projet consensuel qui a été validé par l’ensemble des participants qui étaient assez représentatifs de toutes les couches socio-professionnelles du pays. La suite logique du parcours du projet restait désormais donc son adoption en conseil des ministres et sa relecture et son adoption (ou son rejet) par un vote de l’Assemblée nationale. Il reste entendu que le projet validé en atelier national ne devait subir aucune modification avant d’atterrir sur la table des élus de la nation.

    À la surprise générale (est-ce vraiment une surprise venant de ce gouvernement qui nous a habitués à le voir renier ses engagements à maintes occasions?), le gouvernement avait outrageusement décidé que ce qui avait été jugé bon par une assemblée de personnalités issues de tous les secteurs intéressés par la question et qui avait fait l’objet d’un protocole d’accord entre les syndicats et le gouvernement, ne l’était plus pour un ministre. Et qu’il fallait le changer à mi-chemin de son vote à l’Assemblée nationale. En fait de changement, le ministre des finances entendait, ni plus ni moins, supprimer du projet de relecture l’une de ses raisons d’être : la grille des salaires. Voilà les vraies raisons qui ont amené les magistrats à observer leur grève. Il n’y en a aucune autre.

    Voyons maintenant comment le gouvernement cherche à surprendre la vigilance et le bon sens de l’opinion par des mensonges éhontés qui trahissent mal sa volonté à faire passer une grève légitime à tous points de vue pour un moyen d’empêcher le fonctionnement normal de l’Etat, d’entraver le droit des citoyens à un accès au service public de la justice et de violer leurs libertés et droits fondamentaux par la paralysie des juridictions.

    Dans un communiqué qui n’avait pas sa raison d’être une fois le décret portant réquisition de magistrats pris, le gouvernement affirme que cette mesure fait suite au “refus” des magistrats grévistes d’assurer le service minimum. FAUX ! Depuis le début de la grève, les chefs de service assurent bel et bien le service minimum par leur présence constante dans les juridictions. À moins que le service minimum, dont les contours ne sont pas définis par la loi, ne signifie à ses yeux tenir des audiences et délivrer aux candidats politiques les pièces indispensables à la constitution de leurs dossiers de candidatures…

    Ensuite, toujours dans son communiqué, le gouvernement dit que les magistrats exigent dans leurs doléances la sécurisation “immédiate” des juges et des juridictions ainsi que l’application “immédiate” de la nouvelle grille salariale. Encore FAUX ! Comment demander l’application immédiate d’une grille salariale annexée à un Statut qui n’est encore qu’un projet de loi susceptible d’être amendé voire rejeté par les élus nationaux lors de sa relecture ? La vérité est que le gouvernement a décidé d’extraire du projet de loi de relecture de leur Statut une partie essentielle des revendications des magistrats en dépit du fait que c’est l’ensemble du projet qui avait fait l’objet d’un accord avec la partie gouvernementale.

    Toutes ces manigances du gouvernement et bien d’autres qui feront l’objet d’autres publications, procèdent d’un dessein de voir le pouvoir judiciaire vidé de l’essence même de son existence c’est-à-dire son INDÉPENDANCE et de le voir maintenu dans un état de délitement permanent qui l’empêcherait de contrarier l’exécutif dans sa propension à abuser, sans crainte, du peuple. Le doute n’est plus permis sur le péril que fait planer sur la démocratie et l’Etat de droit le mensonge d’Etat érigé en mode de gouvernance qui menace d’ébranler les institutions de la République.

    Les magistrats sont du côté du peuple et de nul autre. Nous sommes déterminés à défendre à tout prix notre indépendance. À jouer notre rôle de garants du respect des lois et de défense des droits du peuple et de leurs libertés fondamentales. Là-dessus, il faudrait plus que des pressions pour nous ébranler. Après cette crise, la justice ne sera plus la même…

    Moussa GUINDO

  2. Où se cache les membres de la cour-bidon constitutionnelle ?
    La Déclaration de Patrimoine du Nouveau président illégitime n’a pas encore été faite.
    La cour suprême fait le silence.
    Les magistrats ne pensent quà eux-même.
    Les Maliens pensent à autres chose
    L’opposition ne s’oppose à rien
    Le Clan IBK n’ose pas déclarer les milliards accumulés en 5 ans.

  3. Le Mande Zonkeba, le president illegitime Boua IBK a ete mis en place par la fraude electorale et par les magistrats de la cour constitutionnelle et de la cour supreme du Mali, alors votre probleme, vous n’avez que vos deux yeux pour pleurer car Boua a depense tout l’argent dans AIR-FORCE-ONE-IBK et pour les frais d’ Hotels de Luxe 5 etoiles a New York, Washington, Paris, Beijing, etc.

    • Il faut prendre tes medicaments!!!
      LE MALI VIENT DE FANANCER L’ELECTION PRESIDENTIELLE!!! LES CAISSES SONT VIDES. IL FAUT ATTENDRE LE PROCHAIN BUDGET POUR POUVOIR FAIRE CERTAINES CHOSES. JE ME DEMANDE SI CE N’EST PAS LE MANQUE D’ARGENT QUI EST LE PRINCIPAL OBSTACLE A’ L’ORGANISATION DES LEGISLATIVES!!! WHAT DO I KNOW!!!!
      ALLAH KA BE’ SON HAKILI GNOUMAN NA!!!

  4. Comme le president a demande’ qu’on lui accord jusqu’au mois de decembre ou janvier, je pense que les magistrats qui sont sages et qui ont des revendications legitimes, doivent accepter! Nous parlons de deux ou trois mois seulement!!! IL FAUT ACCOMPAGNER LE PRESIDENT!!! L’argent existe. Il suffit de savoir comment le trouver!!!!!
    Sur un tout autre plan, je pense qu’il faut etudier la possibilite’ d’avoir :
    1- Des juges locaux qui seront elus au niveau des municipalite’s. Chaque municipalite’ determinera comment payer ses juges du budget municipal. Ils s’occuperont uniquement des cas qui impliquent les lois de la commune.
    2- Des juges regionaux qui seront elus au niveau de la region. Ils seront paye’s par le budget de la region. Ils s’occuperont des cas qui impliquent les lois de la region.
    3- Des juges nationaux. Ils seront nomme’s par le president. Ils seront paye’s par l’etat malien et s’occuperont uniquent des cas qui impliquent la constitution du Mali et des lois en vigueur qui sont valables sur toute l’etendue du territoire national malien!
    C’est bien le systeme americain que je propose ici. Le systeme francais est tres centralise’ et tres rigide!!!!

  5. BERNARD
    LE JOUR OÙ L’OPPORTUNITÉ SERA DONNÉE À LA POPULATION CONTRE LES JUGES, ÇA VA CHAUFFER”😂😂😂😂😂😂

    Et le jour (très prochain, celui-la!) où la population va DEGAGER ton mentor Zonkeba 1er, CA RISQUE DE CHAUFFER ENCORE PLUS!😎😎😎

    Et ça par contre, c’est IMMINENT!😎

  6. “La revendication financière N’A PAS ÉCHAPPÉ À LA VIGILANCE du chef de l’Etat.”😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂

    Plus de 2 longs mois que la justice du pays est paralysée pour cette revendication financière. ..

    Plus de 2 longs mois (!…) que l’actualité politique du pays tourne exclusivement autour de ce bras de fer…

    Plus de 2 longs mois (!…) que TOUS nos médias font leur UNE de de ce même bras de fer…
    Et il paraît que…… ÇA N’A PAS ÉCHAPPÉ À LA VIGILANCE de Zonkeba!😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂

    Quelle sagacité, quelle clairvoyance!😂😂😂😂

  7. CE QUI SUR . IL FAUDRA S.ATTENDRE A SOULEVEMENT POPULAIRE DANS CE PAYS. IL YAURA UN MOMENT OU LES GENS NE POURRONT PLUS TENIR A CE RUTHME.

  8. Le president illegitime Boua IBK a ete mis en place par la fraude electorale et par les magistrats de la cour constitutionnelle et de la cour supreme du Mali, alors votre probleme, vous n’avez que vos deux yeux pour pleurer car Boua a depnse tout l’argent dans AIR-FORCE-ONE-IBK et les hotels de luxe a New York, Washington, Paris, etc.

    • Let’s move on! INCHALLAH JE PASSERAI TON CAS A’ MA FILLE HAWA TOURE DU KOWEIT! RIRE!!!!!!!!!!

  9. “Le pouvoir ne pourra donner même 1 franc pour le moment, parce qu’il n’y a pas d’argent.”????
    WAAAAOOOOO!!!! VOUS ETES SURE QUE C’EST IBK QUI DIT CA?
    POUR QUELQU’UN QUI PREND L’AVION PRESIDENTIEL POUR ALLER p.. A ISTANBUL OU PARIS, IL M’EN BOUCHERAIT UN COIN SI VRAIMENT CES PROPOS ETAIT DE LUI.
    IL N’Y A PAS D’ARGENT? COMMENT?

    • 17 Oct 2018 at 14:36
      LES MAGISTRATS SONT LES PLUS POURRIS MALGRÉ LEUR SALAIRE ET TOUT LE PEUPLE A DES GRIEFS CONTRE EUX. IL NY A PAS DE MALIEN QUI N’AIT JAMAIS EU DE PROBLÈME AVEC EUX. IL N’Y PAS ET IL N’EXISTE PAS DE MALIEN QUI N’AIT JAMAIS EU MAILLE À PARTIR AVEC CETTE CORPORATION.
      L’EXEMPLE DES RÉVOLTES SUCCESSIVES CONTRE LA POLICE DOIT SERVIR DE LEÇON. COMMISSARIATS BRÛLÉS, POLICIERS TUÉS.
      LE JOUR OÙ L’OPPORTUNITÉ SERA DONNÉE À LA POPULATION CONTRE LES JUGES, ÇA VA CHAUFFER

      • LES VERITES DES MAGISTRATS A IBK; Quand le mensonge d’Etat s’érige en système de gouvernance et menace d’ébranler les institutions de la République…
        Par Le Reporter – 18 Oct 20187
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        Pour donner un crédit à sa décision de réquisitionner les magistrats aux yeux de l’opinion, le gouvernement a, dans un communiqué conçu pour le besoin, aligné une série de contre-vérités qui ne résistent pas à une analyse avisée.

        Pour nous y livrer, un rappel des faits s’impose.

        Depuis quelques années, les syndicats de magistrats ont présenté au gouvernement un cahier de doléances, axées essentiellement sur un meilleur traitement et une sécurisation significative des fonctionnaires de la justice et de l’environnement dans lequel ils exercent leurs fonctions. En somme, une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

        Pour y trouver des solutions, une série de rencontres a regroupé d’abord les syndicats et le garde des sceaux pour faire le tour des revendications et voir ensemble ce qui était raisonnablement possible pour l’Etat. Les revendications connues, il fallait les soumettre à l’avis d’experts financiers aux fins de déterminer la capacité du budget à les supporter. Entre-temps, à l’initiative du gouvernement lui-même, un expert avait été chargé d’élaborer un projet de relecture du Statut de la magistrature. Le projet concocté par l’expert a été discuté, amendé et validé au cours d’un atelier ayant regroupé les magistrats, les représentants des ministères des finances et du travail, ceux de la société civile, les experts financiers désignés par le gouvernement, les partenaires financiers, etc.

        On pouvait noter dans le projet, qu’une revalorisation de la grille salariale des magistrats pour l’aligner sur celle de leurs collègues de la sous-région était indispensable. Se posait alors la question de savoir si le budget de l’Etat pouvait supporter cette revalorisation. Là-dessus, l’avis des experts financiers du gouvernement était sans appel : l’incidence budgétaire de la future grille des salaires était infime, presque nulle… C’est donc un projet consensuel qui a été validé par l’ensemble des participants qui étaient assez représentatifs de toutes les couches socio-professionnelles du pays. La suite logique du parcours du projet restait désormais donc son adoption en conseil des ministres et sa relecture et son adoption (ou son rejet) par un vote de l’Assemblée nationale. Il reste entendu que le projet validé en atelier national ne devait subir aucune modification avant d’atterrir sur la table des élus de la nation.

        À la surprise générale (est-ce vraiment une surprise venant de ce gouvernement qui nous a habitués à le voir renier ses engagements à maintes occasions?), le gouvernement avait outrageusement décidé que ce qui avait été jugé bon par une assemblée de personnalités issues de tous les secteurs intéressés par la question et qui avait fait l’objet d’un protocole d’accord entre les syndicats et le gouvernement, ne l’était plus pour un ministre. Et qu’il fallait le changer à mi-chemin de son vote à l’Assemblée nationale. En fait de changement, le ministre des finances entendait, ni plus ni moins, supprimer du projet de relecture l’une de ses raisons d’être : la grille des salaires. Voilà les vraies raisons qui ont amené les magistrats à observer leur grève. Il n’y en a aucune autre.

        Voyons maintenant comment le gouvernement cherche à surprendre la vigilance et le bon sens de l’opinion par des mensonges éhontés qui trahissent mal sa volonté à faire passer une grève légitime à tous points de vue pour un moyen d’empêcher le fonctionnement normal de l’Etat, d’entraver le droit des citoyens à un accès au service public de la justice et de violer leurs libertés et droits fondamentaux par la paralysie des juridictions.

        Dans un communiqué qui n’avait pas sa raison d’être une fois le décret portant réquisition de magistrats pris, le gouvernement affirme que cette mesure fait suite au “refus” des magistrats grévistes d’assurer le service minimum. FAUX ! Depuis le début de la grève, les chefs de service assurent bel et bien le service minimum par leur présence constante dans les juridictions. À moins que le service minimum, dont les contours ne sont pas définis par la loi, ne signifie à ses yeux tenir des audiences et délivrer aux candidats politiques les pièces indispensables à la constitution de leurs dossiers de candidatures…

        Ensuite, toujours dans son communiqué, le gouvernement dit que les magistrats exigent dans leurs doléances la sécurisation “immédiate” des juges et des juridictions ainsi que l’application “immédiate” de la nouvelle grille salariale. Encore FAUX ! Comment demander l’application immédiate d’une grille salariale annexée à un Statut qui n’est encore qu’un projet de loi susceptible d’être amendé voire rejeté par les élus nationaux lors de sa relecture ? La vérité est que le gouvernement a décidé d’extraire du projet de loi de relecture de leur Statut une partie essentielle des revendications des magistrats en dépit du fait que c’est l’ensemble du projet qui avait fait l’objet d’un accord avec la partie gouvernementale.

        Toutes ces manigances du gouvernement et bien d’autres qui feront l’objet d’autres publications, procèdent d’un dessein de voir le pouvoir judiciaire vidé de l’essence même de son existence c’est-à-dire son INDÉPENDANCE et de le voir maintenu dans un état de délitement permanent qui l’empêcherait de contrarier l’exécutif dans sa propension à abuser, sans crainte, du peuple. Le doute n’est plus permis sur le péril que fait planer sur la démocratie et l’Etat de droit le mensonge d’Etat érigé en mode de gouvernance qui menace d’ébranler les institutions de la République.

        Les magistrats sont du côté du peuple et de nul autre. Nous sommes déterminés à défendre à tout prix notre indépendance. À jouer notre rôle de garants du respect des lois et de défense des droits du peuple et de leurs libertés fondamentales. Là-dessus, il faudrait plus que des pressions pour nous ébranler. Après cette crise, la justice ne sera plus la même…

        Moussa GUINDO

  10. Bon décision IBK ! Je pense que cela fera que les autres corporatistes réfléchiront a 2 fois avant d’aller en gréve illimitée.

    • Entre temps tu dois apprendre a parler en Francais comme Boua qui chante ses verbes a l’Imparfait du Subjonctif espece de Margouillat

  11. Ah ! L’Etat malien revient de mieux en mieux en force. L’autorité de l’Etat doit s’affirmer chaque fois que de besoin. Le pouvoir politique est un élément essentiel de l’Etat. Ce pouvoir doit s’exercer sans complaisance et avec impartialité. Je donne une note excellente à IBK pour sa position face aux enfants gâtés de la République (les magistrats).

  12. C’est ce IBRAHIM BOUBACAR KEITA que les maliens veulent, ont élu triomphalement en 2013.
    C’est ce IBRAHIM BOUBACAR KEITA qu’ ALPHA OUMAR KONARE a nommé premier ministre .
    Un homme qui se met au dessus de la mêlée ,qui assume les décisions de son premier ministre .
    C’est ce qu’ il vient de faire qu’ il avait cessé de faire depuis qu’ il est à la présidence.
    Il a lâché son premier premier ministre monsieur LY,son ami DIARRA H,son meilleur soutien maître BATHILY au profit des lobbies qui l’entourent.
    Il a refusé d’assumer la mission assignée à son premier ministre MOUSSA MARA à kidal .
    Il a refusé d’assumer la mission confiée au président du haut conseil des musulmans de négocier avec iyad ag GHALLI lors d’une de ses visites chez le maître français.
    Le premier ministre nommé en 1994 s’ assumait malgré les conséquences des décisions prises avant de se verser dans le marigot des délinquants de pire espèce au contact de OUMAR BONGO ONDIMBA.
    SBM est il entrain de mettre IBK sur le bon chemin?
    IBK est il réellement le vrai détenteur des décisions prises au sommet de L’ÉTAT ?
    Peut il contredire SBM depuis la confiscation du pouvoir opérée par ce dernier les 29 juillet et le 12 AOÛT?
    IBK,en acceptant de confier la mission de confisquer le pouvoir à SBM quand le prédécesseur de ce dernier lui a clairement dit que c’est mission impossible,a aussi rendu SBM incontournable,infranchissable,le vrai détenteur du pouvoir.
    SBM sait que c’est lui qui a nommé IBK.
    Ce n’est pas le peuple qui l’a élu.
    Les rôles ont changé depuis le 12 AOÛT.
    C’est SBM qui décide,IBK exécute.
    IBK sait qu’ il a les moyens de le faire partir,s’il ne fait ce qu’ il veut.
    Ce n’est pas IBK du premier quinquennat avec tous les pouvoirs requis qui s’est présenté au conseil supérieur de la magistrature,mais IBK le commis de SBM exécutant ses instructions comme il sait le faire.
    SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA EST LE VRAI DÉTENTEUR DU POUVOIR.
    Il suffit de constater la façon dont les membres du parti présidentiel regagnent les rangs de son parti.
    Avant la nomination de SBM,les mécontents se dirigeaient vers l’ URD.
    Les opportunistes ont le flair d’un bon chien de chasse,ont compris que l’avenir est avec SBM.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue .

    • IBK DETIENT LE POUVOIR! BOUBEY EST SON PM!!! IL Y A UNE COMPLICITE’ ENTRE LES DEUX HOMMES! ILS SE RESPECTENT!! IL N’Y A PAS EU DE CONFISCATION DU POUVOIR LE 29 JUILLET ET LE 12 AOUT. IBK A ETE’ REELU!!! SOUMEYLOU VA AU CHARBON MAIS LES DECISIONS SONT CELLES DU PRESIDENTS! EN BON JOURNALISTE SBM SAIT COMMENT MANIPULER L’OPINION POUR IMPOSER CERTAINES DECISIONS. LES DECISIONS RESTENT CELLES DU PRESIDENT!!!

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