Aujourd’hui, l’inspecteur des finances locales en service au Conseil régional de Mopti, Amadou Cissé, est victime d’une injustice qui ne dit pas son nom, pour une simple régularisation de sa situation administrative. A cause de ce dossier, ce jeune cadre et le président du Conseil régional de Mopti ne parlent plus le même langage. La raison est très simple : le président du Conseil régional refuse d’appliquer les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2021 portant régularisation de la situation administrative d’Amadou Cissé. Malgré les instructions du gouverneur de la région, le président du Conseil régional n’a toujours pas obtempéré.
Finalement, le bureau national du Syntract, à travers son secrétaire général, Seydou Ousmane Diallo, est très remonté et veut voir clair dans cette affaire. C’est dans ce cadre qu’il a adressé une correspondance au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le 22 février, afin qu’Amadou Cissé soit remis dans ses droits
Le 14 décembre 2021, ce fut le tour du directeur de cabinet du gouverneur de Mopti, Kantara Diawara, d’adresser une lettre au président du Conseil régional de Mopti sur le même sujet.
“En vous faisant parvenir la copie de la note technique, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir procéder à la régularisation de la situation administrative et financière de Amadou Cissé, n°mle 05-037-CT8, inspecteur des finances locales en service au Conseil régional de Mopti depuis le 1er mars 2014. En effet, au regard des textes législatifs et réglementaires et d’autres pièces versées dans le dossier, Monsieur Cissé aurait dû bénéficier de l’application de l’arrêté N°2021-2359-MATD-SG du 14 mai 2021 portant régularisation de situation administrative, l’indemnité complémentaire de 69 960 F CFA consacrée par l’instruction N°06046MATCL, l’octroi d’un congé annuel au titre de l’année 2021 et la communication des documents issus de la session de mars 2021.
En conséquence, vous voudrez bien appliquer les textes en vigueur en vue de remettre l’intéressé dans tous ses droits”, précise Kantara Diawara.
Malgré tout, rien jusque-là !
El Hadj A.B. HAIDARA