Au Gouvernorat du district de Bamako, le 20 août dernier, le Conseil Economique Social et Culturel avait mis les bouchées doubles pour répondre à plusieurs préoccupations des populations maliennes. Au présidium, on voyait en bonne place le gouverneur du district de Bamako, des membres du CESC. Dans le public, les représentants des 6 communes du district et plusieurs autres personnalités.
Après avoir sillonné les cinq premières régions du Mali, c’est dans la capitale que le Conseil Economique, Social et Culturel et la société civile se sont rencontrés pour faire la synthèse des informations d’enquête sur les préoccupations et les attentes des populations. Le but était l’élaboration d’un recueil annuel, composé de deux volets.
Le premier volet traite des problèmes, des besoins et attentes des populations. Tandis que le second traite des préoccupations de la diaspora malienne.
Le recueil qui sera élaboré à la suite de la synthèse, sera soumis aux plus hautes autorités du pays, notamment le Président de la République, le premier ministre, et le président de l’Assemblée Nationale.
En 2015, cet exercice connaitra certainement quelques innovations. Ainsi dans la distribution du recueil, un extrait concernant chaque département est adressé aux chefs desdits départements pour suivi ou prise en compte des problèmes des populations. Aussi, le bureau nouvellement installé envisage une mission dévaluation des propositions de solutions aux problèmes et aux besoins récurrents. Cette mission de synthèse sera conduite personnellement par le président de l’institution, Dr Boulkassoum Haïdara.
Dans son mot de bienvenue le Gouverneur du district de Bamako a apprécié cette initiative. Il a affirmé que cet espace est un rendez-vous attendu pour exprimer les attentes légitimes des populations. La mise en œuvre de ses attentes pourrait améliorer les conditions de vie des populations et de faire en sorte que le pays se porte davantage mieux.
Le président de l’Institution, Boulkassoum Haidara, lui, a indiqué que les résultats obtenus attestent la véracité de l’adage selon lequel « il vaut mieux voir une fois que d’entendre cent fois ».
Pour sa part, cette enquête est d’une importance capitale. Il s’agit d’aller recueillir les besoins, les problèmes et les attentes des populations. Pour faire l’évaluation des problèmes qui avaient été posés en 2014 pour voir ce que le gouvernement a pu réaliser, ce qui reste à faire ?, Avant de terminer, le Président de l’institution a lancé un appel vibrant à ses compatriotes à s’impliquer activement au processus de la paix et la réconciliation nationale pour un développement économique culturel et social.
Mountaga DIAKITE