Le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies doit débattre ce mercredi 17 juin 2020 du racisme et des violences policières auxquelles les personnes « d’ascendance africaine » sont confrontées dans de nombreux pays du monde. Ce débat se tient à la demande du Groupe des pays africains.
La mort tragique de Georges Floyd aux États unis, le 25 mai 2020, a suscité une véritable indignation de part et d’autre le monde. Plusieurs manifestations sont tenues ou se tiennent pour dénoncer l’injustice et la brutalité policière contre les ressortissants africains.« La mort de George Floyd n’est malheureusement pas un incident isolé », estime l’ambassadeur du Burkina Faso auprès des Nations Unies à Genève (Suisse), Dieudonné Désiré Sougouri qui précise que maintes autres personnes subissent des traitements injustes en raison de leur « ascendance africaine ».
Face à cette indignation généralisée et conformément à son mandat, le Conseil des droits de l’homme entend se saisir de cette situation. Cela à la demande du Groupe des pays africains d’organiser un débat ce mercredi 17 juin 2020 sur les « violations actuelles des droits de l’homme » d’inspiration raciale, le racisme systémique,la brutalité policière contre les personnes d’ascendance africaine et la violence contre les manifestations pacifiques. Une occasion pour appeler à mettre un terme aux injustices.
Cette décision a été approuvée par les 47 pays membres de l’organe de l’ONU. À cette occasion, au nom du Groupe africain, l’ambassadeur du Burkina Faso a rappelé que « les événements tragiques du 25 mai 2020 à Minneapolis aux États-Unis, qui ont entraîné la mort de George Floyd, ont déclenché des protestations dans le monde entier contre l’injustice et la brutalité auxquelles les personnes d’ascendance africaine sont confrontées quotidiennement dans de nombreuses régions du monde ».
Généralement, ce genre de débat urgent permet au Conseil d’adopter des résolutions, souligne ONU Info.
F. Togola