Conseil consultatif national des enfants et jeunes du Mali (CCNEJ) : A l’heure du renforcement et de la redynamisation

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Le Conseil consultatif national des enfants et jeunes du Mali (CCNEJ) a initié, sous l’appui de l’ONG Plan international Mali, du vendredi 24 au dimanche 26 juin 2016, un atelier de formation sur le renforcement des capacités institutionnelles de ses membres. « Droits de l’enfant », « Genres journalistiques : les techniques de rédaction de projet et la recherche de financement », « Redynamisation du bureau du CCNEJ »  sont les thèmes qui ont été exposés pendant ces trois jours.

Cet atelier de formation et de renforcement de capacité institutionnelle du Conseil consultatif national des enfants et jeunes du Mali (CCNEJ), était placé sous la présidence du Secrétaire général du CCNEJ, Tahirou Tangara, et la Présidente du Parlement national des enfants, Mlle Fadima Sangaré.

Dans son mot d’introduction, Mlle Fadima Sangaré, Présidente du Parlement national des enfants, a salué l’initiative, car  le renforcement de capacité institutionnelle du CCNEJ était tant attendu. Selon elle, les thèmes sont très pertinents notamment celui relatif aux droits de l’enfant, qui a comme objectif de rappeler les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux enfants et aussi introduire le droit à la participation des enfants. « Je dis à mes camardes de faire preuve d’assiduité pendant cette formation et de faire bon usage de la connaissance acquise », a-t-elle conseillé.

Prenant la parole, Tahirou Tangara, Secrétaire général du Conseil consultatif national des enfants et jeunes du Mali (CCNEJ), a remercié les partenaires notamment le Plan international Mali. « Cette formation permettra sans doute de former les enfants et jeunes du CCNEJ afin qu’ils puissent faire face aux défis et aux préoccupations de leurs camarades », a ditTahirou Tangara. Il est à rappeler que le CCNEJ a été créé en 2012 à la suite des recommandations du 1er forum organisé par le Plan international Mali sur les violences à l’encontre des enfants ténu à Accra en 2010. Il est une plateforme des structures et organisations d’enfants et jeunes du Mali. Et il a comme objectif de lutter contre les violences faites aux enfants ; de créer un environnement dans lequel les enfants s’épanouiront avec tous leurs droits et de fédérer les actions et initiatives des Associations et regroupements d’enfants en matière de lutte contre les violences faites aux enfants, au niveau national, régional et international.

Seydou Karamoko KONÉ

Approvisionnement des producteurs en intrants agricoles subventionnés : Distributeurs disqualifiés par le ministre

« Nous sommes des commerçants aux yeux de la loi malienne, nous exercions ce métier depuis des années, nous payons nos impôts, nous renouvelons chaque année nos agréments, alors nous demandons au ministre de l’Agriculture de revoir sa décision concernant le circuit d’approvisionnement des producteurs en intrants agricoles », a déclaré le groupement des distributeurs agréés des intrants au cours de la Conférence de presse tenue le jeudi 23 juin 2016, à Faladié.

Tout a commencé par une lettre du ministre de l’Agriculture, Kassoum Denon, adressée au directeur national de l’Agriculture concernant l’assainissement du circuit d’approvisionnement des producteurs en intrants agricoles subventionnés, dans laquelle les fournisseurs choisis sont très restreints. Ce qui signifie l’exclusion de plusieurs autres fournisseurs au même titre que les retenus. Les distributeurs n’ont pas vu d’un bon œil cette décision du ministre Denon, dans laquelle ils décèlent une intention de leur « nuire ». La réunion de la direction nationale de l’Agriculture prévue le 12 mai 2016 dernier et à laquelle 38 fournisseurs d’intrants agricoles étaient convoqués pour la réussite de la campagne agricole 2016-2017 a été reportée à la dernière minute. À la grande surprise de ces fournisseurs, la semaine dernière, une liste très restreinte signée du ministre de l’Agriculture, Kassoum Denon, adressée au directeur national de l’Agriculture contenait15 noms de fournisseurs au lieu de 38. Ce qui a provoqué la frustration et un sentiment d’exclusion  chez le groupement des distributeurs agréés des intrants. « Nous sommes le Groupement des distributeurs agréés des intrants agricoles qui a été créé en 2009 et vite grandi par l’adhésion rapide des professionnels en la matière. Nous sommes tous commerçants au vu de la législation malienne car nous sommes tous enregistrés au registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM) », a confié Sidi Diabaté, propriétaire de la Société Seneyiriwaton. Et d’ajouter qu’au delà du paiement de leurs impôts, cette année la somme d’agrément a été augmentée de 50 000 F CFA à  100 000 F CFA par la direction de l’Agriculture, et « a été payée par tous ». « Nous sommes chefs de famille et chefs d’entreprises, nous employons chacun plus d’une dizaine d’employés » a souligné Alpha Cissé, propriétaire de l’établissement Faguibine. A ses dires, le groupement est partout sur le terrain et très proche des paysans pour accéder aux intrants dans la totale facilité. Il conclura ses propos en demandant au ministre Denon de revoir sa décision pour que les fournisseurs qui ne connaissent autre que ce métier puissent vivre de leur travail en aidant aussi l’État dans son rôle, qui est de contribuer et s’engager pour la réussite de la campagne agricole.

Seydou Karamoko KONÉ

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