Le ministère des Relations avec les Institutions a décidé de s’engager avec 11 collectifs de femme pour mieux faire connaitre le rôle et la place des institutions dans notre pays. La cérémonie de lancement officiel des activités proposées par lesdites associations féminines a eu lieu le samedi 7 janvier dernier dans la grande salle de conférence de la Maison de la Presse de Bamako. Placée sous la présidence du ministère des Relations avec les Institutions, Dr Abdoulaye Sall, la cérémonie a noté la présence des représentantes des 11 collectifs de femmes des 8 régions ainsi que celles du district de Bamako. Elle était placée sous le signe du dialogue interreligieux sur la connaissance et la meilleure compréhension des institutions.
Après la journée d’engagement du 3 décembre dernier, les 11 collectif de femmes à savoir, la Cafo, la Fenacof, la FNAFM, la Fenafer, l’Unafem, l’AFCM, l’Amafep, la Fafcem, le REFCOM, l’Unfifpma et l’Adse, se sont rencontrées pendant un mois dans de séances de travail et d’échange avec le ministère des Relations avec les Institutions pour l’élaboration d’un plan d’actions qui a été soumis au département et cela dans le sens de la construction d’un Etat de droit vers lequel aspire tous les Maliens.
C’est ainsi que le ministère des Relations avec les Institutions, conformément à ses missions, a décidé de s’engager avec eux dans un processus d’information, de formation, de sensibilisation et de mobilisation des citoyens pour une connaissance et une meilleure compréhension des institutions. Ainsi, le plan d’actions qui été présenté le samedi, a été élaboré autour de deux axes principaux qui sont : le renforcement de la connaissance et une meilleure compréhension des institutions en milieux femmes ainsi que la promotion et le développement d’une politique et stratégie de capitalisation et d’internalisation des expériences ainsi que bonnes pratiques de citoyenneté. Ce plan d’action comprend une quinzaine d’activités à travers lesquelles chacun des 11 collectifs de femmes partenaires se reconnait en fonction de son objet, de ses objectifs, de ses convictions et de sa détermination à participer et à contribuer à la consolidation de la démocratie dans notre pays.
Les différents collectifs dotés d’objectifs précis (liberté de penser pour les uns, défense des droits et devoirs des citoyens pour les autres, garantie des droits économiques et sociaux pour d’autres…) avec un dénominateur commun, celui de faire l’Etat du Mali. En ce qui concerne le numérateur ‘’les libertés de la pensée’’ ou la liberté d’opinion, est aussi la liberté de conscience, qui permet à chaque Malienne et à chaque Malien d’avoir ou non une religion, d’adopter l’opinion politique ou philosophique qui lui convient. Cette liberté d’opinion, qui implique le respect d’autrui, se manifeste dans la liberté d’expression d’où le choix du thème pour les organisateurs ‘’dialogue interreligieux dans la connaissance et une meilleure compréhension des institutions’’.
Le thème dialogue interreligieux a été choisi pour cette journée de lancement, comme pour dire aux femmes, quelle que soit leur religion, (musulmane ou chrétienne), elles doivent activement s’intéresser à leurs communautés, en prônant le retour à des valeurs simples mais essentielles comme le respect de sa propre dignité, le respect de la famille, celui des institutions à tous les niveaux.
Après cette journée de lancement, le ministère et les collectifs des femmes regagneront le niveau régional pour la suite des activités à travers un calendrier consensuel dégagé avec les autres collectifs œuvrant pour la défense des droits et devoirs des citoyens ainsi que des droits économiques et sociaux. Bien avant cela, le ministre a remis un kit de formation à trois associations à savoir, l’Unafem (Union Nationale des Femmes Musulmanes du Mali), l’AFCM (Association des Femmes Chrétienne du Mali), et l’AMAFEP (Association Malienne des Femmes Protestantes). Ce kit était composé d’un lecteur DVD, un écran géant et un vidéo projecteur.
Bintou Danioko
VILLAGE DE ZIASSO
Le premier chef de village immortalisé par un moment
Pour immortaliser son grand père Fanganonkaly Bagayogo, premier chef de village Ziasso, commune rurale de Lobougoula, cercle de Sikasso, Ami Bagayoko a décidé de construire un oment baptisé en son nom. Implanté à l’entrée du village, l’inauguration officielle de ce monument a été faite hier jeudi 12 janvier par le maire de la commune rurale de Lobougoula, David Koné. C’était en présence du Sous préfet de l’arrondissement de Lobougoula, Ogobara Pélou, du chef de village dudit village, Doulaye Bagayoko, le chef administratif de Ziasso, Baba Bagayoko, de l’initiatrice du monument, Ami Bagayoko, venue spécialement de la C’ôte d’Ivoire pour la cérémonie ainsi que les conseillers communales de la mairie des 35 villages de la commune rurale de Lobougoula.
BD