Les jeunes des associations « Tabital Pulaaku » et « Ginna Dogon » ont annoncé cette semaine leur volonté de sensibiliser leurs frères et sœurs pour mettre fin aux conflits entre Peulh et Dogon dans le centre du pays, notamment les régions de Ségou et de Mardi. Ils ont tenu pour ce faire mardi, une conférence de presse conjointe, pour réaffirmer leur « soutien au gouvernement » pour le désarmement des populations dans les dites localités. Leur engagement a du mal à rassurer certains observateurs qui demandent la suppression pure et simple de toutes les associations à base ethnique
Les jeunes des associations « Tapital Pulakou » et « Ginna Dogon » ont déclaré cette semaine leur volonté de sensibiliser leurs frères et sœurs pour mettre fin aux conflits entre Peulh et Dogon dans le centre du pays, notamment les régions de Ségou et de Mardi. Ils ont tenu pour ce faire mardi, une conférence de presse conjointe, pour réaffirmer leur « soutien au gouvernement » pour le désarmement des populations dans les dites localités.
«Les dogons et les peuhls ont toujours vécu ensemble», ce qu’a affirmé d’entrée de jeu, la jeunesse de ces deux communautés lors de cette rencontre. Selon les jeunes de l’association « Gina Dogon », «il faut se donner la main pour montrer la voie de la réconciliation à toutes les populations du Centre». Leur engagement a du mal à rassurer certains observateurs qui demandent la suppression pure et simple de toutes les associations à base ethnique. C’est le cas du Professeur Abdoulaye Niang, chercheur au Centre « Sènè », invité au Grand Dialogue » de ce lundi à Studio Tamani. Selon lui, de telles associations dans le contexte actuel sont contre productives.
Nabila