Conflits au sein des couples : La médiation salvatrice de la parentèle

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Les oncles, les tantes, les grands-pères et même les chefs de quartiers interviennent pour éteindre le feu de la discorde
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rnLa vie de couple est un formidable bonheur, qu’il faut savoir préserver des frictions. L”homme et la femme sont faits pour vivre ensemble et donc s”entendre. Mais le quotidien apporte son lot de soucis, de discordes, d”incompréhensions qui peuvent assombrir la vie du couple.
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rnLes conflits sont souvent inévitables et constituent un mauvais moment à passer. Ils sont également une forme de communication constructive.
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rnA condition d”en tirer les leçons. Toute situation relationnelle est sujette à des conflits. Le vécu harmonieux du couple dépend du degré de liberté d’expression et d’égalité entre les individus. Les intérêts divergents, les sentiments heurtés ou les désirs différents sont souvent à l’origine des conflits. Les moments de crise sont d’ailleurs inévitables et nécessaires dans une relation humaine aboutie.
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rnEn cas de divergence, il est même souhaitable que l’affrontement arrive à maturité et puisse s’exprimer. Il pourra alors se résoudre au mieux. Il est nécessaire que chaque individu aille jusqu’au bout de l’expression de sa position, sans qu’il y ait domination de l’un par l’autre. Le conflit ne doit pas non plus devenir la règle. Il est vrai, qu”il existe des gens qui portent en eux une amertume, une agressivité particulière. Ces dominateurs peuvent même prendre plaisir à la querelle. D’autres par contre vont l”éviter systématiquement.
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rnLe but du conflit ne doit en aucun cas être un tribunal, car il ne doit pas y avoir un gagnant et un perdant. L’objectif n’est pas, non plus, de fixer la responsabilité de l’un par rapport à l’autre. Ce qui compte dans les conflits, c’est que chacun puisse exprimer ce qu’il a sur le coeur, et sache qu’il a été entendu. Ce comportement est difficile et suppose que chacun accepte le point de vue de l’autre, sans pour autant abandonner le sien. Cette tolérance demande une certaine maturité. Si les deux interlocuteurs sont ouverts et à l’écoute, il se produit un rapprochement, une réconciliation.
rnLe couple Coulibaly vit pleinement heureux.
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rnL”entente est parfaite dans leur foyer. M. Coulibaly sait que les conflits sont inévitables. Il pense qu”il faut savoir les gérer avec intelligence. Les deux conjoints utilisent la concertation comme arme. L”époux nous livre son secret. "La décision finale sur tous les sujets importants ne doit pas appartenir à un seul élément du couple. Elle doit avoir été prise, après concertation. Les époux vivent ainsi un compromis satisfaisant. Ils se retrouvent sur un pied d”égalité. Cette atmosphère est synonyme d”écoute, de dialogue. Le souffle de vie du mariage harmonieux se fonde sur le respect mutuel", soutient-il.
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rnLes filets sociaux. Mme Dembelé Yama Sidibé juge que le conflit est normal dans la relation conjugale. Il naît d”un quiproquo comme d”une mauvaise information. C”est la maîtrise de soi qui aide à survoler les aigreurs d”humeur. Il existe dans notre pays de nombreux filets sociaux pour amortir les chocs intraconjugaux. Les tantes, les grands-mères et même les marâtres servent de confidentes aux jeunes épouses désorientées. Le canal parallèle repose sur les oncles, les grands-pères, le chef de village ou de quartier. Les mariés ne se privent pas d”exploiter leurs interventions. Ces conseillers occultes exercent une très grande influence sur les chefs de famille.
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rnGénéralement les parents d”un conjoint indiquent le sage ou la vieille maman à même d”aider à recoller les morceaux quand les époux ne s”entendent pas. "J”ai 20 ans de vie commune, j”avoue que tout n”a pas été rose. Ils nous arrivait souvent d”avoir des conflits très durs. Mais la solution n”a été que la communication et surtout l”écoute des personnes âgées", se réjouit Mme Coulibaly Kadia.
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rnIl se dit que l”exception confirme la règle. L”histoire du couple Diarra est particulière. Ce couple n”a pas pu résister aux conséquences fâcheuses de la mésentente. Ces conjoints sont actuellement en instance du divorce. "Nous avons tout essayé mais en vain", explique Mme Diarra qui affirme que son mari est très agressif. Il la battait à sang. Les multiples conseils des parents et des amis n”ont pu le faire changer de comportement. L”époux violent continuait toujours à maltraiter sa femme. Mme Diarra, de guère lasse, a fini par abandonner son foyer pour mettre fin à son calvaire. "Je ne retournerai plus dans cette maison. Pour rien au monde. Aucun entremetteur ne me poussera à revivre avec cet homme irascible", jure-t-elle.
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rnLa tentation inhérente à tout conflit est le désir secret d”un conjoint à s”imposer à l’autre. Cette tentative de domination entraîne forcément une mauvaise résolution du conflit, en laissant l’un des protagonistes insatisfait.
rnBien sûr, on ne peut pas toujours tomber d’accord ! Même si vous comprenez le point de vue de l’autre, vous pouvez ne pas l’accepter. Alors, le conflit n’aboutit pas à une résolution mais à une clarification de la situation.
rnMariam A. TRAORE
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rnEnfance : L’EDUCATION SEXUELLE EST–ELLE INDISPENSABLE ?
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rnLa nécessité d’une éducation sexuelle est reconnue par toutes les sociétés, qu’elle soit faite sous forme de rites de passage (initiations traditionnelles, fêtes religieuses) par exemple des plus âgés, ou par des explications et des réponses aux questions. Ce qui est mauvais c’est de laisser les jeunes dans l’ignorance totale des phénomènes de la sexualité, tout en leur accordant une grande liberté, non soutenue par des valeurs morales. Cette éducation commence dès le jeune âge par des réponses naturelles aux questions des enfants. Les parents par leur comportement peuvent donner de l’amour et de la vie sexuelle une image positive.
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rnLa jeune fille doit prendre conscience de son rôle de future mère et éducatrice. Elle doit bien connaître les risques des grossesses non désirées et des avortements précoces. Elle doit être mise en garde contre les élans de son cœur. Ils ne correspondent pas toujours avec les désirs purement physiques des garçons qu’elle fréquente. La mère est la mieux placée pour recevoir ses confidences et lui prodiguer des conseils.
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rnLe jeune garçon, malgré la grande liberté que les parents lui accordent, doit apprendre à respecter ses sœurs et ses camarades de classe. Il doit voir en elles, non pas des objets faciles d’amusement personnel et de jouissance physique, mais des futures mères et épouses qu’elles deviendront un jo
ur. C’est au père et aux hommes de la famille de donner l’exemple, à travers les relations qu’ils entretiennent eux-mêmes avec leurs épouses. Il n”y a pas de plus belle manière pour faire comprendre à leurs jeunes adolescents la valeur de l’acte de donner la vie.
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rnSi les pères se contentent de discours ou de punitions, ou même du rejet de l’enfant «fautif», le résultat sera contraire au but recherché.
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rnC. DIALLO
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