Ce qu’on a qualifié de « guerre à huis clos » et qui a fait plusieurs dizaines de morts dans le cercle de Koro entre des clans pour une vieille affaire de foncier va-t-elle enfin connaître son épilogue ? Très possible, estime le président du conseil de cercle de Bankass, Amadou Yaro, dont le chef lieu de cercle a abrité, hier mardi, la cérémonie de signature de l’accord de paix entre les parties belligérantes. Une sorte de plan de sortie définitive de crise.
En effet, à Bankass, mardi dernier, jour de foire hebdomadaire, les deux parties belligérantes (les villages de Koporopen et de Dérou et leurs alliés respectifs) ont paraphé un document faisant office d’ « Accord de paix » ou « plan de sortie de crise définitive ». C’était en présence de plusieurs sensibilités politiques, administratives, communautaires et coutumières de l’ensemble du pays dogon dont l’association pour la promotion de la culture dogon (Ginna Dogon), l’Assemblée régionale de Mopti à travers les conseils de cercle de Bankass et de Koro, les chefs coutumiers des villages concernés, les représentants des frères bozos grâce auxquels un cessez-le-feu avait été obtenu et les autorités politiques et administratives des deux cercles de Bankass et de Koro.
Le président du Conseil de cercle de Bankass, Amadou Yaro que nous avons eu au téléphone est très optimiste quant à l’efficacité du plan proposé dont il fait partie des grands acteurs. Ce plan de sortie de crise dont le document a été paraphé par les deux parties fait suite à une réunion de « haut niveau » qui s’est tenu il y a quelques jours dans la commune rurale de Koporona, toujours dans le cercle de Koro.
Rappelons que ce litige foncier vieux de plusieurs décennies avaient dégénéré en conflit fratricide, aux ramifications communautaires ou tribales entre février et mars dernier et a coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes des villages voisins de Koporopen et de Dérou. Mais aussi a causé d’énormes dégâts matériels dans les villages concernés. Un cessez-le-feu avait été arraché grâce à l’intervention énergique des représentants de la communauté des bozos de Mopti, parents à plaisanterie des dogons, en fin mars dernier.
Amadou Salif Guindo
Très Regrettable. effectivement il faut chercher les responsables et les jugés. Comme disait l’intervenant précèdent la population de Koporo Pen et les tribus Togo ont été instrumentalisés. Par qui? et bien et bien sûr par les soi disant propriétaire du demi hectare. Il faut que l’administration judiciaire fasse son travail. Ils sont identifiés et connus de tous. Si la justice ne fait son travail, il faut tout de suite les chassés du village, d’ailleurs d’autres sont à Bamako au vu et au su de tout le monde. Nous pointons du doigt un ex-député de Koro Ce sont eux les animateurs de ce conflit qui a fait plusieurs victimes (plus de 50 morts, des blessés,des mutilés, des déplacés, des villages incendiés, économie locale désorganisée, angoise). c’est un crime ils doivent même être remis au TPI pour crime contre l’humanité.
Ce sont mes cousins une situation une fois de plus à deplorer mais il faudra voir si toute fois l’administration malienne dans son role de pyromane et de pompier n’est pas à l’origine de ce problème.
cette administration n’a jamais anticipé pour resoudre un problème même si elle est courant elle essaie de soutirer de l’argent au lieu de dire la verité à celui qui a tore pour qu’elle arrête ses véléités. Regarder comment elle a précipitemment quitté le Nord du Mali pour laisser la population entre les mains de voyous ni loi sans foi. Alors qu’elle devrait rester pour le pire comme pour le bonheur pour defendre les symboles de l’état.
A la place des bandits si c’était la peste la aussi il faut fuir.
Je regrette beaucoup du type d’administration que nous avons actuellement.
Que Dieu préserve le Mali des dangers qui nous guette.
Pour un chien écrasé, il arrive qu’on ameute la république. Mais une cinquantaine de morts dans un conflit fratricide, cela n’émeut pas les autorités. Des dizaines de greniers de mil brulés, des habitations incendiées, des puits endommagés, des populations chassées de leurs hameaux, sans vivres, tout cela passe inaperçu.
Pourtant la lumière doit être faite autour de ce massacre et les instigateurs chatiés car en fait les populations de Koporo-pen ont été instrumentalisées pour un but inavoué par des individus sans scrupules. Si non, comment comprendre que pour une superficie de moins d’un hectare qui oppose deux individus, on en vienne à impliquer tout le village de Koporo-pen et au delà tous les TOGO qui leur sont alliés? Pourquoi pour un hectare, on mobilise des dizaines de personnes pour incendier le village de Dérou et les hameaux des ressortissants de la Falaise qui n’ont rien à voir avec le litige autour d’un hectare? Pourquoi pour un hectare, on demande aux alliés de retirer aux Sagara les champs qu’ils exploitent dans la plaine du Séno? Comment comprendre que les Togo alliés de Koporo-pen se laissent instrumentaliser, utiliser pour commettre des actes inqualifiables comme tuer un viellard qui n’a pas pu fuir son village? Il y a lieu de rechercher les tenants et aboutissants de ce conflit fratricide car la plaie ne peut se cicatriciser sur le pus.
Il faut que l’administration et la justice tirent cette affaire au clair.
Mais c’est pas une question d’hectare mais plutôt de propriété. Et si c’était un millimètre carré? Et ces dizaines de morts, vous êtes renseigné sur leur lieu de décès? Je crois que koporo-pen était en légitime défense. D’ailleurs le problème foncier ne concernait même pas dérou qui avait changé son jour de foire pour le faire coïncidé avec celui de Koporopen situé à quelque 4 km seulement. Où était cette autorité dont vous faites allusion au moment des faits?
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