Les populations de Baguinéda ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis plus de deux mois, son unique ambulance opérationnelle n’est plus fonctionnelle par défaut de pneus. La mauvaise foi des autorités communales est pointée du doigt.
De malades et accidentés de Baguineda Camp et environs vers les centres hospitaliers de Bamako. Ledit véhicule a été affecté au CSCOM pour soulager les malades et leur famille. La municipalité croupie dans l’incapacité manifeste toutes les peines inimaginables pour faire face à ce problème minable. Ironie du sort, les élus se font illustrés par le gaspillage dans la démesure au vu et au su de tous. Quant au maire de la commune rurale de BaguinédaSalia Diarra, l’homme, de source locale ne se gêne point de rouler et se la couler douce dans son grand cylindré payé sur le dos des citoyens. Notre source, la soixantaine dépassée pense que c’est l’argent mal acquis en provenance de la vente des terres qui a servi à payer cette voiture ? Sinon comment un maire qui n’a aucune autre source de revenu arrive à se payer une telle voiture. A cela il convient de rappeler qu’il vient aussi récemment d’acquérir un véhicule flambant neuf d’une structure partenaire.
En conclusion, il ressort que certains maires ne savent plus le rôle qui est le leur dans leur localité. Pour le commun de 6+s Maliens la mission de maire est réduite à la vente des terres pour s’enrichir. Il y’a donc lieu et urgence de redéfinir la mission de maire partout au Mali singulièrement en milieu urbain. C’est là où l’analphabétisme bat tous les records. Même lorsqu’on est un maire ignorant à l’image du maire de Baguineda, on doit avoir la capacité de déceler les priorités de sa commune et faire montre de bon sens. Tous les ingrédients prouvent à suffisance que le maire de Baguinéda n’est pas doué de bonnes volontés pour sa commune d’appartenance. Aujourd’hui les habitants n’ont plus leurs yeux que pour pleurer. En conséquence quiconque veut se soigner à Bamako est contraint de louer une voiture s’il n’en a pas une. Actuellement le chauffeur de l’ambulance est au chômage en attendant que la solution pointe à l’horizon. Ni le chef de village encore moins le député et le maire n’ont osé lever le petit doigt.
FaraDabo