Conférence nationale de la section syndicale du commerce, des mines et des industries (SECMIMA)

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La deuxième conférence nationale de la section des mines a été tenue du lundi 28 au mardi 29 août 2023, au Centre Régional de l’Energie Solaire, CRES de Badalabougou. Elle était présidée par le secrétaire général du SYNACOME, Baba Daou qui avait à ses côtés le secrétaire général de la section syndicale du Commerce, des Mines et des Industries(SECMIMA), Karim Fomba et plusieurs autres travailleurs venus de toutes les mines du Mali.

Cette conférence de deux jours avait pour objectif d’examiner et d’adopter les rapports d’activités et financier du bureau et procéder à l’élection d’un nouveau bureau.

À l’issue des travaux, le secrétaire général, Karim Fomba a été reconduit pour un second mandat de cinq ans.

Le nouveau bureau est composé de 51 membres. La nouvelle équipe de la SECMIMA s’engage à œuvrer pour le bonheur du Mali en général et celui des travailleurs du commerce, des mines et des industries en particulier.

Après sa réélection, Karim Fomba est revenu sur les difficultés, qui ont impacté négativement l’exploitation minière au Mali en général et la vie des travailleurs de ces secteurs durant le mandat précédent. Il s’agit entre autres de la crise sécuritaire, la Covid-19, des batteries de sanctions de la CEDEAO contre le Mali.

Karim Fomba retiendra que ce mandat ne se limite point à ces points obscurs.

Toutefois, il s’est engagé à relever les défis et de contribuer à l’épanouissement de l’ensemble des travailleurs du secteur minier durant les cinq prochaines années.

Il a félicité la centrale syndicale, l’UNTM pour l’obtention  des différents protocoles d’accord  de 2014, 2019 et 2021 dont l’application a considérablement changé les conditions de vie des travailleurs du secteur minier. « Nous exhortons les parties signataires de ces protocoles, notamment : l’État, le patronat et l’UNTM à plus de diligence et d’engagement pour obliger ceux qui traînent encore ou qui refusent même d’appliquer les contenus de ces différents protocoles, le fassent au grand bonheur des travailleurs du secteur. Que force reste à la loi », a-t-il conclu.

Assitan DIAKITE

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