Conférence JCI Afrique et Moyen-Orient : ATT apprend la notion de chef aux jeunes

0

«Rôle des jeunes citoyens actifs d’aujourd’hui et de demain dans la bonne gouvernance en Afrique et au Moyen Orient », c’est le thème principal de la conférence de la jeune chambre internationale zone Afrique et Moyen-Orient. Placée sous la présidence du président de la République, Amadou Toumani Touré, cette conférence qui s’est tenue du 11 au 14 mai au CICB, a regroupé environ 700 délégués.

La grande salle du centre international de conférence de Bamako a vibré le mercredi dernier au rythme de la jeunesse africaine à l’occasion de la conférence JCI Afrique et Moyen Orient. Cette conférence a enregistré la participation d’environ 700 jeunes venus de partout au monde pour partager leurs expériences.

Le président national de la JCI Mali, Hamed Salif Camara, après avoir souhaité la bienvenue aux différentes délégations, a déclaré que «la JCI est l’élan d’une jeunesse, la puissance d’une jeunesse dévouée, engagée et entreprenante». Il a rendu un hommage au président ATT pour son implication personnelle dans l’organisation de cette conférence. Chaque année, les membres de la JCI se rassemblent pour partager leurs expériences, apprennent beaucoup à travers des formations, qui renforcent ainsi leurs relations interculturelles.

Pour le vice-président exécutif 2011, non moins président de la conférence, Rami Mazjoub, les jeunes citoyens actifs de la JCI Afrique et Moyen Orient ne sont pas africanistes. Ils essayent de défendre une idée de paix et de citoyenneté, qui profite autant aux jeunes africains qu’au monde tout entier.

Comptant près de 5000 organisations locales et près de 2000 citoyens, la jeune chambre internationale doit, aux dires de l’invité du jour, Amadou Toumani Touré, apprendre à former l’esprit de leadership ou de chef au cours de ses fora. Après avoir reçu tous les honneurs de la part des jeunes, Amadou Toumani Touré a appris aux jeunes la notion de chef dans son exposé. «On m’a demandé de parler sur le changement, j’ai vu que le changement lui-même est un changement. C’est pourquoi je me suis imposé la notion de chef », a déclaré ATT. Selon le chef de l’Etat, on apprend à être chef même si parfois certains vous diront qu’il y a des hommes et des femmes, qui ont des prédispositions innées. Il dira qu’un chef, c’est celui qui dirige, ordonne et détient l’autorité. «Autant un chef militaire non préparé perd la guerre et ses hommes, autant un chef d’entreprise ou un responsable non préparé, perd ses hommes, la confiance et son entreprise. Le fil nécessaire au commandement à l’entreprise, à la responsabilité aujourd’hui impose une forme d’autorité », a-t-il dit. Et d’ajouter que le commandement des hommes tant civil que militaire est un art. C’est un art parce qu’il fait appel au cœur autant qu’à l’esprit, parce qu’il conjugue la pensée et l’action, a poursuivi le président de la République. Que ça soit un chef d’entreprise ou un leader, pour commander ou diriger, ATT retient 3 points parmi tant d’autres, à savoir : prévoir, ordonner et contrôler.

À l’en croire, le chef parfait n’existe pas. Cependant, la compétence, le sens du rêve et la beauté de la tâche qu’on lui confie, doivent être des vertus que le chef doit incarner. Le président de la République a par ailleurs livré un message aux jeunes. «Je retiendrai deux réflexions qui résument parfaitement la notion de chef. Le but d’un chef doit être de montrer le courage et de l’inspirer. Un chef est un marchand d’espérance. Ce conseil, je le donne aux candidats à la prochaine élection présidentielle du Mali», a conclu ATT.
Diango Coulibaly

Commentaires via Facebook :