La deuxième partie de l’émission ” Apprenons les uns des autres” a été animée en ligne le mercredi 1juillet 2020 sur le lien https: www.facebook. com/Apprenons les uns des autres .Le thème débattu s’articulait autour de “Les difficultés financières qu’ont les femmes pour se mettre à leur compte quand elles évoluent dans les métiers dominés par les hommes “
Organisée par l’association Femmes et TIC avec l’appui du Programme VOICE, cette émission en ligne vise à promouvoir le genre, les femmes et combattre les stéréotypes dans notre société.
Deuxième du genre, les invitées sont Coulibaly Fatoumata Traoré peintre bâtiment, Isabelle Togo soudeur et Koita Aminata Diaby qui se sont soumises aux questions de Diallo Aissata Diarra de l association Femmes et TIC.
Issabelle Togo évoluant dans le domaine de la métallurgie, soudure, Isabelle explique son exercice qui concerne la manipulation et la transformation du fer, des ferrailles. Ressortissant de Koro où elle détenait son propre atelier de soudure, suite à son mariage, Issabelle réside désormais à Bamako où elle travaille grâce à l’appui du PROJEC.
Quant à Coulibaly Fatoumata Traoré peintre bâtiment, elle travaille en partenariat avec son mari. Venue au métier par passion, Fatoumata Coulibaly dit avoir toujours été attiré par les” métiers dits d’hommes”.
Selon ses dires, il s’agissait pour elle de relever un challenge et prouver qu’il n y a pas de métier d’homme ou de femme. Pour sa part, Koita Aminata Diaby, diplômée en comptabilité, Mme Diaby avoue avoir eu de grandes difficultés dans sa quête d’emplois, discriminée faute de son handicap, pendant ses 9ans de difficile recherche, Mme Diaby declare n’avoir jamais eu de suite favorable. ” À chaque fois , on mettait à la poubelle mes dossiers à la poubelle ” témoigne -t- elle. Mariée à un maçon qui lui apporte son aide du mieux de son possible, Mme Diaby trouve sa grâce à l’aide des personnes de bonne volonté qui l assiste.
Relatant leurs expériences respectives, les confereiences ont témoigné de leur difficile parcours emprunté de stigmatisations liées aux stéréotypes.
Convaincues, battantes elles parviennent chacune à tirer leur épingle du jeu. Suivant le cours du marché car évoluant dans un secteur informel elle gagne financièrement au gré de l affluence du marché. Le grand défi pour ces dames de pouvoir se mettre à leur compte et d être équipés pour bien mener leurs activités.
Khadydiatou Sanogo/Maliweb.net
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