Selon Amnesty Mali, avant la condamnation du jeune homme, il a déclaré avoir été frappé et torturé par la police de l’Etat du Delta. Pire, il aurait reçu une balle dans la main et avait été suspendu pendant des heures dans les locaux de la police avant d’être contraint de signer une déclaration d’avoir participé à un vol. Ce n’est que huit ans après, soit en novembre 2013, qu’un verdict a été enfin rendu le condamnant à mort ‘‘pour une infraction commise alors qu’il était âgé de moins de 18 ans”.
C’est ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International, à travers sa campagne mondiale de lutte contre la torture, plaide en faveur de ce jeune homme auprès du gouverneur de l’Etat du Delta, Emmanuel Uduaghan afin qu’il l’accorde des clémences en cette fête de l’Indépendance du Nigeria prévue pour ce 1er octobre.