Concours d’entrée à la police Nationale : Ça sent la corruption !

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Cela fait bientôt une décennie que le gouvernement à travers la Direction Nationale de police  procède par voie de concours direct au recrutement des jeunes diplômés pour leur insertion à la police nationale. Pour cette vague de 2011, la direction nationale de la police procédera au recrutement de 20 élèves commissaires, 30  élèves inspecteurs et 573 agents de maintien d’ordre.

Contrairement aux années précédentes, cette année, le concours est uniquement organisé à l’intention des candidats titulaires de : maîtrise en statistique, d’une maîtrise en ressources humaines, d’une maîtrise en Arabe, d’un doctorat en médicine généraliste d’une maîtrise en biologie, d’une maîtrise en chimie ou être ingénieur en informatique ou en télécommunication.

Pour ce qui concerne les élèves inspecteurs, il faudrait être sage femme, titulaire d’un DEUG en Arabe ou être technicien supérieur soit en santé, en télécommunication, en informatique ou en statistique. Pour les agents de maintien d’ordre, il faudrait être titulaire d’un diplôme de Baccalauréat ou diplôme équivalent. Cette approche choisie par l’Etat malien ressort comme une réponse aux différents maux liés à l’emploi de jeunes diplômés de notre pays. Bonne comme solution, certains parents en sont satisfaits de voir leurs progénitures rendre un service louable à leur nation. Cette année, depuis le lancement du dépôt  des dossiers le 1er novembre dernier, les jeunes diplômes ont pris d’assaut la direction nationale de la police afin de faire acte de candidature. C’était le parcours du combattant pour certains candidats  lors du dépôt des dossiers. Chaque postulant, voulait coûte que coûte déposer ses dossiers dans le délai imparti. C’est ainsi, que certains agents de police ont profité de l’occasion pour en faire leur Bisness de poche. Arnaquer les jeunes diplômés en détresse  devant la salle de réception des dossiers, a été le coup de main que certains Agents affamés ont choisi rendre aux jeunes à la quête d’un emploi. Selon nos sources la spéculation était trop grande.  Ces agents de police dénoués de toute légitimité et de crédibilité voulant faire fortune exigeaient une rançon de 5000F et souvent plus aux candidats pour acheminer rapidement leurs dossiers. Les candidats qui avaient les moyens ont impuissamment accepté. Par contre les pauvres étaient obligés de suivre l’interminable rang. Encore, les pauvres ont eu tort de leur pauvreté. Les autorités de tutelle sont interpellées à prendre des mesures contre ces comportements peu orthodoxe. 

Hanta. H

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