Concertations nationales : Les Maliens apprécient

0

Sur la tenue ou non des concertations nationales, certains pensent qu’il est temps que les Maliens s’asseyent pour se parler en face afin de donner leurs points de vue sur les sujets intéressants la vie de la nation.

La tenue ou non des concertations fait l’objet aujourd’hui de débats dans les « grins », dans les milieux politiques et les salons feutrés de Bamako. Il faut souligner que la commission nationale d’organisation des concertations a clôturé ses travaux d’élaboration des termes de références et des copies ont été remises au président de la République par intérim, au Premier ministre et au capitaine Amadou Haya Sanogo. Des Maliens se sont exprimés à propos de ces assises nationales.
Pour Abdoul W Traoré, économiste, la tenue des concertations est plus que nécessaire, car en plus de la crise du Nord, beaucoup de problèmes restent à résoudre notamment les propositions du président de la République, Pr. Dioncounda Traoré, concernant la création de deux vice-présidences, le Conseil national de transition et la situation des bérets rouges.
Selon Cheick Samoura, commerçant, les assises nationales du Mali sont absolument nécessaires. Elles permettront de donner au peuple toute sa souveraineté concernant l’avenir de notre pays. Aussi, elles seront une tribune pour les Maliens de se défouler par rapport à certaines décisions.
Issa Bocar Ballo, maire de Kalabancoro, ce forum national aura son pesant d’or sur la décrispation du pays. Il faut rappeler que depuis les événements  du 22 mars, le peuple n’a pas eu voix au chapitre. Toujours des décisions sont prises et imposées au peuple. Donc ce serait l’occasion pour les filles et les fils du pays de s’exprimer.
Mandiou Tounkara, ouvrier, il faut que ces assises se tiennent pour que les Maliens se disent la vérité.  Il faut que le peuple se prononce une fois pour toujours sur les organes de la transition.
Boubacar Traoré, juriste, à mon avis, ces assises doivent attendre après la reconquête des régions du Nord. Et ce serait le moment pour les Maliens de se parler en face et de se pardonner. Déjà, nous constatons au niveau des institutions un retour normal de la Constitution. Créer un cadre pour encore discuter des organes de la transition est sans objet.
Ben Dao

Commentaires via Facebook :