Elles viennent toutes du nord et témoignent un attachement indéfectible à l’unité du Mali. Elles ont toujours traduit cet engagement dans leurs actes au quotidien. L’une est Maire de Goundam et l’autre est député élue à Bourem. Il s’agit de OumouSallSeck et l’honorable HaidaraAissataCissé dite Chato, deux femmes engagées et qui ont toujours été au-devant de la scène pour défendre le Mali à l’extérieur. Mais aussi, porter la voix du Mali sur les chaines de télévision, journaux à grande audience et lors des rencontres internationales.
Voilà deux dames de fer qui ont été de tous les combats depuis le déclenchement des évènements du nord et dont le patriotisme force l’admiration.
En effet, dès l’occupation des trois régions du nord par les djihadistes en complicité avec les rebelles du MNLA, ces deux dames sont devenues de véritables globetrotteuses pour la cause du Mali à travers le monde. Une cause qu’elles défendaient lors de rencontres internationales, fora et débats. Mais aussi, à travers la diffusion de la bonne information pour battre en brèche les allégations mensongères du MNLA sur les chaines de télévision et de radio françaises.
Lors de l’occupation des trois régions du nord où les populations étaient soumises à des pratiques dignes du moyen-âge, l’honorable Haidara Aissata Cissé, invitée lors d’un débat sur TV5, ne s’est pas empêchée de fondre en larmes après avoir visionné un documentaire réalisé sur cette triste situation.
Plusieurs fois invitée en débats avec des représentants du MNLA, l’honorable AissataCissé a toujours pu battre en brèche les allégations mensongères des rebelles. Surtout leur porte-parole, Moussa Ag Assarid qu’elle connaitrait bien.
Sur la même question, OumouSallSeck, a même interpellé Ban-ki moon, le Secrétaire Général des Nations-Unies et le président américain Barack Obama dans une tribune publiée par le New-York Times afin qu’ils pèsent de tout leur poids pour qu’il y ait une intervention militaire au Mali.
En plus, elle a effectué plusieurs voyages dans ce sens qui lui ont permis de toucher les medias internationaux pour porter la voix du Mali. Sans compter ses voyages pour rencontrer des personnalités influentes pouvant changer la donne.
Le ministre Mahamadou Camara leur emboite le pas
Sans être des professionnelles de la communication, depuis le début des évènements du nord, ces deux braves dames ont vite compris qu’il y a une autre guerre à mener au-delà de celle des armes : celle de la communication.
C’est pourquoi, pendant que les représentants des rebelles faisaient cette guerre, elles ont aussi lancé une offensive médiatique pour porter la voix du Mali à l’extérieur. Non seulement sur les chaines de télévision. Mais aussi dans les journaux à grande audience tels que le New-York Times, France 24, Rfi….
La dernière action de ces deux braves dames dans ce sens s’est faite, dimanche dernier, lors de l’émission « débats d‘Afrique » d’AlainFoka.
Ces deux dames, parmi les invités, ont pu mettre dans ses petits souliers le représentant des groupes armés Touaregs à cette émission, Ambery Ag Rhissa. Surtout sur le fait que Kidal reste une partie du Mali. A l’image de ces deux responsables politiques, qui sont de mouvance différente (majorité opposition) on peut dire que le Mali dispose de personnes qui peuvent valablement porter sa voix partout dans le monde.
Une chose est sûre, l’offensive médiatique lancée par ces deux dames a fait tache d’huile car elle a réussi à changer la perception de certains sur la réalité du Mali, différente de celle véhiculée par les rebelles. Parmi ceux-ci, des chercheurs et intellectuels français.
Cette dynamique de communication a été aussi suivie par le gouvernement du Mali qui, à travers Mahamadou Camara, ministre de la Communication et de l’Economie Numérique vient de rencontrer d’une mission d’information à Paris, Bruxelles et aux Etats-Unis. L’objectif était de rencontrer la presse de ces pays afin d’occuper l’espace médiatique, donner la vraie information, battre en brèche les allégations des rebelles. En un mot, porter la voix du Mali à l’extérieur.
Georges Diarra
Bravo à Chato et Oumou. Elles font du bon boulot à l’opposé du ministre Camara qui, au lieu d’inscrire son action à véhiculer la vraie image de cette guerre, agit de façon événementielle. Pourquoi attendre ces incidents survenus à Kidal pour se balader dans le monde? Il devrait inscrire cette action au quotidien dans l’agenda de son ministère.
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