Communes de l’Inter fleuve : Les ressortissants interpellent le gouvernement pour le développement de leurs localités

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En vue d’informer l’opinion nationale et internationale sur les problèmes leurs communes en matière de développement durable, les responsables de la Fédération des associations pour le développement des communes de l’Inter fleuve (FADCIF), ont tenu, le samedi dernier à l’école IDES sis à Sotuba, un point de presse. Objectif : partager leurs préoccupations avec les journalistes, afin d’attirer l’attention des décideurs politiques, ainsi que des partenaires au développement sur les vrais problèmes auxquels les communes de l’inter fleuve sont confrontées, notamment le problème de développement durable. Le point de presse était animé par le président de la FADCIF, Yaya Coulibaly, entouré par plusieurs membres du Conseil d’administration de ladite fédération.

Créée en 2011, la Fédération des associations pour le développement des communes de l’Inter fleuve est composée de 49 communes situées dans l’espace entre les deux (2) fleuves, le Bani et le Niger. Cette zone comprend une partie des cercles de Ségou à l’Ouest, de San (fleuve Bani) au Sud, de Mopti et Djenné à l’Est et Macina (fleuve Niger) au Nord. Et d’autres cercles de Barouéli et de Koulikoro.

Pour un développement durable et harmonieux, chacune des associations, groupements et unions se sont fédérés au sein de la FADCIF pour mettre en commun leurs efforts, leurs ressources financières, matérielles et humaines en vue de relever les défis de développement qui transcendent et dépassent les capacités d’un village, voire d’un cercle a expliqué le président de la FADCIF, Yaya Coulibaly. Il s’agit entre autres : les ponts sur le fleuve Niger à Macina et le pont sur le fleuve Bani à San ; l’installation de 4 hôpitaux ; l’installation de 4 universités et 10 lycées et l’électrification de l’inter fleuve de l’Est à l’Ouest et du Sud au Nord.

La FADCIF, selon son président, consciente de sa place et de son rôle dans le processus de développement de l’Inter Fleuve, s’est donnée les moyens d’adapter et d’harmoniser ses textes fondamentaux au contexte de l’OHADA et de se mettre à jour, en tant qu’organisation de la société civile, en vue d’une contribution positive à la promotion de la prospérité, de l’entente, de la paix et du bien-être des populations de l’Inter Fleuve.

L’occasion a été saisi par la FADCIF pour lancer un appel pressant au gouvernement, ainsi qu’aux partenaires, afin de : intégrer véritablement et suffisamment l’espace de l’Inter Fleuve ainsi que les populations qui se trouvent sur l’espace et sur 49 communes du Mali ;  créer et favoriser les conditions pour écouter la FADCIF comme une organisation de la société civile et portant les vrais besoins des populations concernées et mettre cet espace au centre des priorités de développement durable au Mali.

AMT

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