Commune rurale de Zan Coulibaly (Dioïla) : Les vrais raisons de la révocation du Maire

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Le maire de la commune rurale de Zan  Coulibaly, Cercle de Dioïla, a été révoqué  de  ses fonctions par  décret présidentiel  lors  du Conseil des Ministres du mercredi 06 avril 2022. Pourquoi ? Pour  des faits graves

En effet, sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres du 6 avril 2022 a approuvé la révocation du maire de la Commune rurale de Zan Coulibaly, (Cercle de Dioïla). Cette révocation intervient après une suspension de trois (03) mois. Selon nos sources, cette sanction prise contre le maire  est motivée par des faits graves révélés lors de différentes  missions de vérification et de contrôle de la gestion, administrative, financière et comptable de la Commune.

Il est  reproché à l’élu municipal des fautes graves contraire au devoir de sa charge notamment, le non-respect des textes en vigueur en matière de perception des recettes de traversée routière au poste de contrôle de Zantiguila ; la gestion unilatérale et irrégulière des fonds destinés aux cantines scolaires des villages de Woloodo, Konkoro et Zantiguila : la gestion irrégulière des fonds d’investissement  de la commune à travers la conclusion de  marchés par entente directe avec des entreprises non agrées sans l’implication du bureau communal  et du conseil communal en violation de tous les textes dont le respect s’impose à lui… 

Ces faits ont été  découverts par une mission de l’inspection  de l’intérieur  dépêché  à Zan Coulibaly suite à des faits signalés par des Conseillers municipaux de la localité. Ainsi, la mission de vérification a révélé des irrégularités de contrôle interne dans la gestion administrative, financière et comptable de la commune. En outre, la Mission a décelé   d’autres irrégularités relatives à la  gestion de l’élu

Aussi, le Ministre chargé des collectivités territoriales a apprécié souverainement en fonction de la gravite de la faute reprochée au Maire sanctionné en application de l’article 57 du code des Collectivités territoriales.

Ainsi  au regard  de la gravité des irrégularités reprochées à l’intéressé, le Ministère de l’administration  territoriale et de la décentralisation a retenu  la sanction la plus élevée en l’occurrence la révocation. La présente révocation marque la volonté du Gouvernement de Transition de promouvoir la bonne gouvernance dans les Collectivités territoriales.

 Mémé Sanogo

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