La situation sécuritaire dans la Commune rurale de Kalabancoro est devenue préoccupante. Sur ce sujet et d’autres, le maire sort de ses gonds.
Si le transfert des compétences est effectif de façon générale, force est de constater que celui des ressources n’est encore une réalité dans plusieurs communes.
Sur ce sujet, le maire de la Commune rurale de Kalabancoro, Issa Boubacar Ballo, évoque les réalités de sa collectivité. Pour lui, la décentralisation n’est pas encore comprise par beaucoup de gens car, au jour d’aujourd’hui dans sa commune, les populations ne paient pas les taxes, les impôts qui sont les principales ressources des collectivités. Or, sans ces ressources le développement au niveau local devient difficile.
Aussi certaines communes continuent-elles d’exploiter les ressources d’autres sans ristournes, ce qui est contrairement aux textes qui régissent les collectivités territoriales. C’est le cas de la mairie du district qui empiète depuis 15ans sur l’autonomie de gestion de la Commune de Kalabancoro.
L’exemple le plus illustratif est le poste de contrôle de Niamana qui relève normalement de la Commune de Kalabancoro mais les taxes sont empochées par la mairie du district sans la moindre ristourne, ce qui constitue un frein au développement de cette collectivité, a expliqué M. Ballo.
A en croire le maire de Kalabancoro, sa commune a dépassé aujourd’hui le statut de commune rurale et il revendique le statut de commune urbaine avec les services techniques y afférents (voirie, domaine, urbanisme, topographie…). Il a invité l’Etat à jouer son rôle de contrôle sur les collectivités pour éviter de pareilles situations.
Situation sécuritaire
Parlant de l’insécurité des personnes et de leurs biens, le maire de Kalabancoro a évoqué certaines raisons qui seraient à la base. D’abord, il s’agit de la non viabilisation de certains villages attenants à Kalabancoro qui sert de nid pour les bandits et ajouté à cela le manque d’électricité dans beaucoup de localités de la commune.
Pour contrecarrer cette situation sécuritaire, la gendarmerie de Kalabancoro à elle seule ne suffit pas, car elle est mal équipée et diminuée en nombre. Pour ce faire, il faudrait que l’Etat crée de nouveaux postes de police ou de gendarmerie pour venir à bout de ces hors la loi. Pour terminer le maire de la Commune rurale de Kalabancoro a prié pour le retour de la paix au Mali.
Ben Dao
Le maire lui meme est le premier voleur de kalaban coro
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