Commune rurale de Kalaban-Coro : Manifestation populaire pour dénoncer les magouilles foncières de l’équipe municipale sortante à Kouralé

1

La spéculation foncière est devenue un phénomène récurrent dans notre pays. Les habitants du village  de Kouralé, victimes du fléau s’enremettent à leur maire en la personne de Tiécoura Hamadoun Diarra, maire de la commune rurale de Kalaban-Coro afin de trouver  une solution définitive à leurs problèmes. 

Pour la circonstance, un meeting présidé par  ledit maire a eu lieu  le dimanche 24 septembre 2017 à l’école fondamentale Adama Koyan  Koné de Kouralé.

Il a été organisé  par  l’association des détenteurs de parcelles à Kouralé (ADPK). L’événement a permis aux habitants dudit village de dénoncer cette pratique  mafieuse orchestrée par l’ancienne équipe municipale et  de tirer  la sonnette d’alarme. Ils exigent  la restitution pure et simple  des terrains confisqués par  des  spéculateurs.

L’objectif du meeting était d’échanger avec la  nouvelle  équipe communale  afin de trouver une solution  à ce  problème  crucial qui perdure depuis plus d’une décennie.

De son côté, le président de l’association Sory Koné a précisé que malgré les décisions de justice rendues, le spéculateur n’en démord pas. « Aujourd’hui, la justice a rendu un verdict à notre faveur et nous attendons impatiemment l’application de cette décision de justice » a-t-il indiqué.

Présent à ce meeting, le maire de Kalabancoro Tiecoura Harouna Diarra dit être au parfum de cette situation avant de remercier les membres de l’association qui selon lui, mènent un combat noble et juste. « Les décisions de justice une fois rendues seront exécutées et dans la légalité »a-t-il rassuré.

Il dit avoir pris bonne note  de ce problème et qu’il est sensible au problème.

Tiécoura Hamadoun Diarra a pris l’engagement de les aider et il entend honorer sa parole donnée car, le combat de l’ADPK et de Sory est noble.

Sidy Koné, porte-parole des notabilités du village de Kouralé a rappelé que  le chef de village d’alors, Adama Koyan Koné avait fait le constat qu’il y avait  un manque d’équipements collectifs (services sociaux de base) dans le village et que le besoin se fait sentir. Il avait décidé de vendre des parcelles dans la partie Ouest, à certains acquéreurs moyennant une somme variant entre 75.000 et 110.000FCFA.

Cet argent a permis de réaliser certains travaux dont une école qui porte aujourd’hui son nom, une maternité, un pont pour permettre la traversée en période hivernale et des forages.

Signalons que le meeting a été agrémenté par la musique du terroir.

MS

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

Comments are closed.