Commencer c’est bien, mais pour ce cas d’espèce, nous dirons, continuer c’est encore meilleur. Pourtant, c’est là où le maire, Siriman Bathlily, et son équipe du Conseil communal de la Commune IV semblent faillir. Quand nous avons décrit l’envahissement de grandes artères par la poussière et le sable à Lafiabougou, vitrine de la Commune, ou simple coïncidence, la mairie avait pris à bras le corps, le balayage de ces grands axes bitumés. Mais depuis plusieurs mois maintenant, c’est le retour à la case départ. Pourquoi cet arrêt alors que l’activité d’assainissement devait s’étendre sur d’autres quartiers comme Sébénicoro et Djicoroni para qui ont également des grands axes bien bitumés ? La mairie de la Commune IV est interpelée.
On rappelle que cette poussière et ce sable qui envahissent ces voix d’accès comportent de menaces sûres pour la durée de vie de ces routes d’une part et d’autre part sur la santé des riverains, habitants et surtout les tenants du petit commerce. N’a-t-on pas dit que plus de 20 % des consultations médicales sont aujourd’hui d’ordre ophtalmologique ou respiratoire ? C’est dire que la poussière que nous respirons en longueur de journée quand nous roulons sur nos engins à deux roues, ou qui pénètre dans nos yeux et nos oreilles impacte la santé de ces organes.
Malheureusement, beaucoup d’usagers et tenant des étales ne prennent aucune disposition pour prévenir le mal. Voilà que la disposition, que les élus communaux aussi devraient prendre pour le mieux être de leurs mandants, connaît un coup d’arrêt. La rue FHAD, qui commence pour la Commune IV au Centre Islamique, jusqu’au terminus de Lafiabougou, surtout les alentours du marché où se concentrent beaucoup d’activités commerciales, la rue CAN (du rond point Cabral jusqu’à la place CAN), les boulevards de Djicoroni para et de Sébénicoro doivent être balayés pour le bonheur des riverains et des usagers.
Si en Commune IV les mauvais boulangers ou véreux servent du mauvais pain aux consommateurs, il ne faut pas que les grandes rues aussi soient des mouroirs pour les habitants et les usagers.
L’entretien est une affaire de tous et au quotidien. Les exploitants des marchés comme celui de Lafiabougou doivent aussi retrousser les manches pour assainir les devantures de leur boutique ou magasin. Ne pas agresser aussi les balayeurs, comme ce fut le cas dans un pays de la sous région. Plutôt les encourager en préservant au moins leur sécurité dans l’exécution de leur tâche. C’est à ce prix aussi que l’air pourra être respirable.
Le fait remarquant, au moment où nous avions terminé cet article, les balayeurs ont repris du service. Nous les avons observés la semaine dernière aux alentours du marché et du rond point Ali Farka Touré. Ouf !
D.SANGARE
Traitre
Hi Bruce, Just got a link to your site from another RPCV (surprise, right!). Thanks for poistng all this, and so glad to hear that you’re also into anthropology. After Peace Corps (I was in Bankass), I ended up in India, but hope to make my way back to northern Mali. Sad that all this has broken out! Thanks for keeping all of us informed from a cultural perspective and not just press coverage. Your compassion for the nation and its people bleeds through. I ni ce. I ni bara.
Tu ne pouvais pas retirer ton torchon la si tu les avais vu deja commencer abrouti de journaliste des journaux bons seulement pour des papiers toilette en voyage par exemple
“La rue FHAD, qui commence pour la Commune IV au Centre Islamique, jusqu’au terminus de Lafiabougou”.
Ce n’est pas la rue FHAD mais plutôt l’AVENUE CHEICK ZAYED.
Comments are closed.