Le samedi 12 août, les jeunes leaders de la commune IV du district de Bamako ont pris d’assaut la cour du jumelage de Lafiabougou. Sous la direction de l’infatigable jeune maire, M. Assane SIDIBE, 3ième adjoint du maire de ladite commune. Ils ont fixé les bases de la plateforme ”sauvons le Mali”.
La crise que traverse notre pays exacerbe l’amertume de la population civile en général et la jeunesse en particulier. Voyant l’incapacité des dirigeants à trouver des solutions à leurs problèmes, la jeunesse s’organise pour sortir de cette situation. C’est pourquoi, chaque jour, nous assistons à la naissance des associations de la société civile en cascade.
En ce sens, les jeunes leaders des associations de la société civile de la commune IV veulent tirer leur épingle du jeu. D’où la mise en place de cette plateforme pour sauver le Mali. Car les initiateurs comptent l’installer dans toutes les régions du Mali. Comment faire pour unir la jeunesse et toutes les bonnes volontés de la commune IV ?
Selon les organisateurs, c’est la question principale qui a conduit à la création de la plateforme.
“L’objectif principal de la plateforme est d’unir les jeunes leaders de la commune afin de mener ensemble des actions pour sauver le Mali”, dit M. Assane SIDIBE, l’initiateur principal du mouvement. Actuellement, il est le véritable animateur de la scène politique en commune IV. Pour lui, c’est parce que la jeunesse n’a pas accepté de se donner la main depuis 1991 à aujourd’hui que le pays est en train de souffrir maintenant. A la fin de son intervention, M. Assane SIDIBE a invité toute la jeunesse de la commune IV à venir prendre part à cette initiative.
Ensuite, afin de ne pas monopoliser la parole, M. SIDIBE l’a laissée au profit des autres participants. Les uns ont fait des recommandations et les autres des témoignages de cas de corruption. M. Yeri BOCOUM, initiateur du mouvement ”ça suffit, on ne croisera plus les bras”, une association membre de la plateforme ”AN TE A BANA”, a tenu à lever une amalgame. Il a expliqué l’objectif unique de la plateforme ”AN TE A BANA”, qui est le retrait pur et simple du projet de révision de la constitution, et non la demande de la démission du Président IBK. Comme laissait entendre certaines interventions dans la cour.
Par ailleurs, il est à noter, aussi, la participation des invités qui ne sont pas de la commune IV. Il s’agit des invités venus des communes I et V, et des régions de Koulikoro, de Ségou et de Kidal.
A la fin, rendez-vous a été donné pour une prochaine rencontre dans un bref délai avant l’installation d’un bureau.
Sory Ibrahim TRAORE
