En vue d’améliorer des performances du Mali en matière de bonne gouvernance dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Action National et de Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (PAN-MAEP), la CNG en collaboration avec le ministère des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine a organisé un atelier sur le thème : « définition d’un cadre d’action prioritaire pour la promotion et la protection des droits des femmes dans le contexte actuel de crise ». L’atelier s’est déroulé du 03 au 05 octobre 2012 au CICB.
L’ouverture des travaux était présidé par le Directeur de la CNG, Ousmane Diallo qui avait à ses cotés le représentant du ministère des maliens de l’extérieur et l’intégration africaine, Boua Sissoko et celui de la société civile. Il y avait également de nombreux invités.
En effet, c’est pour renforcer son efficacité dans le contexte actuel que la Commission Nationale de Gouvernance (CNG) a décidé de porter comme un de ses axes prioritaires d’intervention, en matière de gouvernance démocratique, politique et de développement socioéconomique des actions d’appui à la promotion et à la protection des droits des femmes dans le contexte actuel. Celles vivant au Nord qu’elles soient déplacées ou pas, sont confrontées à de nouvelles formes de violences. Elles vivent dans une situation précaire faite d’insécurité et d’incertitudes.
C’est pourquoi, dans son discours d’ouverture, le président de la CNG, Ousmane Diallo, a souligné que le rapport d’évaluation pays s’est fait largement l’écho d’un diagnostique objectif de la situation des droits de la femme. « L’objectif principal visé par notre atelier est d’appuyer les autorités responsables de la promotion et de la protection des droits des femmes dans le contexte actuel », a-t-il précisé. Pour se faire, les travaux de l’atelier, sur la base du diagnostique partagé sur la problématique de la promotion et de la protection de la femme a examiné d’abord le Plan Action National (PAN), le Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) dans ses objectifs de meilleure promotion et promotion et de la promotion de la femme ; la Politique Nationale Genre et son Plan d’action ; les différentes contributions depuis le début de la crise.
Il a été aussi question de définir et de proposer aux autorités en charge de cette politique, un cadre d’action précise sur la période 2013-2014, aidant à lever les obstacles à la promotion et à la protection des droits dans ce contexte actuel de crise. « Les résultats de nos travaux nous permettrons, j’en suis sûr, de cibler les quelques prioritaires à même d’appuyer les actions en vue de relever les défis en terme de promotion et de protection des droits des femmes dans le contexte actuel », a conclue le président de la CNG.
Adama DAO
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