En conseil des Ministres du 6 Mars 2013, le gouvernement a adopté un projet de décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission Dialogue et Réconciliation. Le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, Mamadou Namory Traoré, et le Directeur de cabinet du Premier ministre, Boubacar Sow, ont co-animé le 7 Mars 2013, au département du travail de la fonction publique, une conférence de presse. But : expliqué aux hommes de médias en quoi consiste la commission, quelles sont ces missions, la durée de la commission. Bref, expliqué les modalités de fonctionnement de la commission.
Selon les conférenciers, la création de la commission dialogue et réconciliation entre dans le cadre de la recherche d’une paix durable et de la réconciliation nationale. Ils ont rappelé que la Feuille de Route de la Transition approuvée par l’Assemblée nationale le 29 janvier 2013, a prévu la création d’une Commission Dialogue et Réconciliation en vue de faciliter la recherche des voies et moyens susceptibles de sortir notre pays des crises récurrentes. La mission assignée à la commission, ont-ils dit, est de rechercher, par le dialogue, la réconciliation entre toutes les communautés maliennes. Elle sera composée de 33 membres qui seront désignés par le président de la République pour une durée de deux ans (un président, deux vices présidents et 30 commissaires).
Les membres seront choisis, ont-ils indiqué, sur la base des critères comme la bonne moralité et jouir de leurs droits civiques et politiques. Elle aura, ont insisté les orateurs, une composition inclusive afin qu’elle soit représentative de l’ensemble des communautés du Mali. Par ailleurs, les conférenciers ont indiqué qu’une trentaine de commissions seront installées au niveau des régions ou niveau subrégional. Les membres seront choisis dans les régions et cercles. « C’est dans ces zones que les viols, les crimes, les exactions, ont été commis.
C’est dans ces zones qu’il faut s’assoir et se parler, pour vider les querelles afin d’apprendre à vivre ensemble », a dit le ministre Namory Traoré. Ils ont aussi souligné que les fonctions de membres de la commission sont incompatibles avec toute activité de nature à influer sur l’indépendance de la structure. Part exemple, ceux qui ont l’intention de briguer les postes lors des élections prochaines, ne pourront pas faire parti. Le financement de la commission se fera sur budget national. « Les membres auront des indemnités et non des salaires», ont il précisé. Par rapport à la participation des groupes armées dans la commission, les conférenciers ont été clairs: « quand ils auront reconnu la laïcité, auront reconnu l’intégrité territoriale du Mali et se seront considérés comme les fils du pays, on pourra les écouter et voir comment ils pourront prendre par à la commission t»
Hadama B. Fofana
Il ya trop de fautes dans cet article. Ce n’est pas digne d’un journaliste; et mieux de ce journal. Respectons au moins les étrangres qui lisent. Notre niveau(je fais partie) me fait honte.
Bonsoir,
Le respect de la date des élections présidentielle et législatives au Mali, en juillet 2013, est lié à la volonté, à l’engagement et à l’implication de tous dans l’organisation et à une préparation minutieuse.
Si on lance minutieusement le processus global, dès maintenant, ces élections se feront dans de bonnes conditions.
Ce processus doit intégrer une préparation minutieuse des élections et un démarrage soutenu des travaux de la commission de dialogue et réconciliation.
Une forte implication de cette commission aidera à la tenue d’élections paisibles.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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