Commerce du sexe : Quand des filles scolaires se livrent au plus vieux métier du monde

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Considérée comme le plus vieux métier du monde, la prostitution n’est plus l’apanage des filles étrangères qui viennent séjourner sur le territoire malien. Elle est aujourd’hui pratiquée par de jeunes filles scolaires qui, au lieu de consacrer leurs vacances à d’autres activités plus saines, préfèrent plutôt aller à la recherche du gain facile en s’adonnant à la prostitution.

Le phénomène de la prostitution prend de l’ampleur dans notre pays, à telle enseigne qu’on se pose la question : les autorités en font-elles réellement leur souci ou  leur préoccupation ? En tout cas, le phénomène est en passe de devenir une profession pour bien de nos jeunes filles qui  n’hésitent plus à montrer à qui veut le voir que c’est avec la prostitution qu’elles gagnent leur vie. Aussi, cette attirance matérielle incite des filles mineures à emboîter le pas à leurs aînées. Ainsi, la  pratique gagne petit à petit le milieu scolaire.

En effet, pour beaucoup de jeunes filles scolaires, c’est devenu une habitude d’attendre la période des vacances pour exercer ce plus vieux métier du monde. Pour ce faire, certaines choisissent les bars, tandis que d’autres jettent leur dévolu sur les artères de la ville, à la recherche de la clientèle.  Dans ce lot, on rencontre toutes les catégories de filles (mineures ou majeures). Elles font ce « travail  » surtout pour obtenir une certaine satisfaction financière. Et tout cela se fait au vu et au su de certains parents qui encouragent d’ailleurs leurs filles à le faire, puisqu’ils en tirent profit. Pourtant, on se souvient qu’à un moment donné, le phénomène avait été âprement combattu par une  femme commissaire de police, mais en vain, car cette dernière a fini par baisser les bras, et l’on ne sait pourquoi.

La prostitution infantile ne doit pas être encouragée, car ce serait une dérive sociale portant grièvement atteinte aux mœurs. Récemment, le ministre de l’Artisanat et du tourisme avait pris un arrêté interdisant la fréquentation des bars par les mineurs (filles et garçons). Si la mesure doit être soutenue, il y a lieu de souligner que des contrôles de routine doivent être effectués  en vue d’éviter la violation de la règle. Dans tous les cas, les autorités doivent multiplier les efforts afin de freiner le phénomène de la prostitution  juvénile, surtout en milieu scolaire. 

Ben Dao

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