L’Association à la Mémoire de Johanne Sutton (AMJS) a organisé une conférence à la Maison de la presse pour rendre un vibrant hommage à la journaliste de RFI Johanne Sutton tombée sur les fronts dans l’exercice de sa fonction en Afghanistan le 11 Novembre 2011. C’était le Mardi 11 Novembre 2014 sous la houlette du président de l’AMJS Mansa Coulibaly avec à ses côtes le président de l’Association des Editeurs de la presse Privée (l’ASSEP) Birama Fall.
Le président de l’Association à la Mémoire de Johanne de Sutton (AMJS) Mansa Coulibaly a entamé ses propos en dévoilant les multiples dangers qu’encourent les journalistes dans l’exercice de leur fonction. « S’il faut parler d’hommes ou de femmes braves, ce sont les journalistes car durant tous les événements ils sont les plus exposés aux risques. Ils sont les éducateurs, les informateurs et les lumières de la société. Sans eux, le monde est sans direction » a indiqué le président de l’AMJS Mansa Coulibaly. Il a présenté la journaliste Johanne Sutton, tombée en Afghanistan sous les balles des djihadistes dans l’exercice de sa noble fonction. Née à Casablanca le 1er Décembre 1966, Johanne Sutton était une journaliste Française spécialiste de la couverture dans des zones conflictuelles. « C’est également dans ces zones qu’elle a succombé », a-t-il éxpliqué. Il a affirmé que l’association a pour but d’amener le gouvernement à s’impliquer davantage dans la protection et la défense des droits des journalistes, d’appuyer l’ensemble de la société civile à la compréhension du rôle des journalistes dans la démocratie pluraliste etc. Le président de l’AMJS Mansa Coulibaly a aussi attiré l’attention des autorités maliennes sur le crime abominable des deux journalistes de RFI assassinés à Kidal, Claude Verlon et Ghislaine Dupond. Tout en intimant l’ordre de chercher les coupables afin de les punir. Birama Fall, président de l’ASSEP, a salué le président Mansa Coulibaly et ses membres pour leur dévouement à la cause des journalistes tombés sur le champ de l’honneur. Il a indiqué que nonobstant les ribambelles de risques que courent les journalistes, ils continueront de plus belle à éclairer la lanterne du public.
Moussa Samba Diallo