Les informations relatives, à la commémoration de la fête du Maouloud 2013 par la communauté musulmane du Mali, les contraintes relatives à l’intervention militaire étrangère sur la ligne de front et les directives de l’Organisation de la communauté islamique (OCI), viennent d’être livrées. Depuis son QG (Quartier général), de Hamdallaye, le groupement des leaders religieux du Mali, sous la houlette de leur Coordonnateur Chérif Ousmane Madani Haïdara, ont commémoré le Maouloud dans une légère stabilité.
La fête de Maouloud est une fête légale en République du Mali. Aussi, il est de coutume que le groupement des leaders spirituels et religieux du Mali informe l’opinion nationale et internationale du déroulement de cet évènement annuel d’envergure national. La communauté musulmane du Mali s’est dite satisfaite du déroulement des activités du Maouloud, surtout dans ce contexte de guerre et cet état d’urgence en vigueur. Même si certains détracteurs dudit groupement pensaient à l’annulation officielle de l’évènement, il a bel bien été célébré avec les «ingrédients» nécessaires qu’il fallait, c’est-à-dire l’abandon des lieux publics au profit des lieux faciles à être sécurisés à Bamako.
Selon le groupement, ayant été membre fondateur de OCI, le Mali rencontre des d’énormes difficultés dans la défense des intérêts islamiques face aux Arabes. Par conséquent, le groupe demande aux autorités maliennes d’élaborer une politique permettant de mieux défendre le Mali lors ces conférences internationales de l’OCI. Le regroupement approuve l’intervention militaire étrangère au Nord car selon lui, les terroristes doivent être tout simplement matés. Mais de nos jours, le regroupement est énormément inquiet de l’absence de l’armée malienne à Kidal.
Concernant les difficultés rencontrées lors de cette commémoration du Maouloud, le regroupement a indiqué que les 25 délégations étrangères qui ont participé ont représenté leurs présidents respectifs. Le regroupement des leaders spirituels et religieux musulmans réitère son appel aux compatriotes maliens tout en les invitant à la retenue afin d’éviter tout acte de vengeance ou de faire l’amalgame entre une ethnie, l’origine et les bandits armés.
M. Bellem