Après avoir fait l’historique de l’enseignement allant du Soudan français au Mali indépendant, le Dr Angoiba a soutenu que les dirigeants de la première république avaient un projet bien précis sur l’éducation. A l’opposée, le régime militaire n’avait pas de perspective pour le domaine. Selon lui, l’absence d’une gestion éducative a mis fin à l’évolution de la reforme de 1962. Cette réforme, selon le Dr Modibo Bah Koné, avait prévu la création de l’université mais il a fallu attendre plus de trois décennies pour qu’elle démarre. Selon lui, les études ont montré la nécessité de revoir la pertinence et la qualité de l’enseignement et de la recherche. Par ailleurs, la privatisation de l’enseignement supérieur au Mali est la résultante d’un ensemble de problèmes, de difficultés et de mauvaise gouvernance qui ont miné progressivement le système scolaire et universitaire du Mali, a soutenu le chargé des relations avec le secteur privé de l’AMS-UNEEM, Moussa Kounady Traoré, Professeur d’enseignement supérieur privé. Cependant la libéralisation bien faite, suivi et encadrée apporte des effets bénéfiques et des résultats probants pour le système éducatif. L’une des causes qui pourront être à l’origine de l’échec de la privatisation de l’enseignement supérieur sera la non implication des acteurs dans les prises de décisions concernant le secteur, a soutenu le conférencier. Le magistrat Maïga est revenu sur les textes et leur l’application de la privatisation de l’université au Mali. Des diplômes de reconnaissance ont été décernés à certaines personnes et des militants pour leurs collaborations avec le mouvement.
Une remise de don de matériels didactiques a été faite aux élèves de l’école privée Abdoul Karim Camara à Badalabougou, le 17 mars. Ces matériels didactiques sont destinés aux dix premiers élèves des quatorze classes de l’école AKC. Il s’agit de 8 cartons de cahiers de 100 pages et 6 cartons de 200 pages, 7 cartons dont 38 kits dans chaque carton. La somme totale de ces dons est de 4.500.000 fcfa. Les généreux donateurs sont la primature, le directeur du fonds national de la solidarité et le président de la fondation Cabral. Lors de son allocution le promoteur de l’école Seydou Koné qui est membre de l’amical a déclaré qu’il y a trente quatre ans, un jeune citoyen malien à payé de sa vie pour avoir osé réclamer l’amélioration de l’éducation au Mali. Le souhait de Cabral était que tous les enfants du Mali soient fiers et dignes de leur pays.
La commémoration de son assassinat est et restera toujours pour eux un devoir sacré de génération. Selon lui, le 17 mars 1980 a été pour la jeunesse estudiantine du Mali, une journée cruelle et très douloureuse. En s’adressant aux élèves, le secrétaire général l’AMS-UNEEM, Oumar Arboncana Maiga leur a déclaré que leur Tonton était un élève brillant qui aimait beaucoup les études et qui a fondamentalement cru que c’est à l’école qu’on peut apprendre et changer la société. Ainsi, au cours de cette cérémonie, les élèves de l’école privée Abdoul Karim Camara ont effectué des prestations telles que les récitals de poésies et de sketch.
Ousmane Baba Dramé
ON SE POSE LA QUESTION SI C’EST LE PREMIER MINISTRE QUI PRESIDE LA CEREMONIE OU LE SECRETAIRE DE L’AMS UNEEM.
IL FAUT DISSOUDRE L’AEEM POUR LE BONHEUR DE L’ECOLE MALIENNE.
IL FAUT DIRE A CES GARS DE L’AMS UNEEM DE NE PAS TROP S’ACCROCHER A LA MORT DE CABRAL. PARTOUT OU ILS SE TROUVENT ILS DOIVENT DONNER LE MEILLEUR D’EUX MEMES ET RESTER DES EXEMPLES VIVANTS.
LES MARCHES LES COMMERATIONS DOIVENT LAISSER PLACE A L’ACTION C’EST A DIRE FAIRE DES PROPOSITIONS CONCRETES POUR AVANCER L’EDUCATION DANS CE PAYS
Comments are closed.