Ce sont les mots du ministre du Travail de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Raki Talla, ce 30 juillet au CICB, à l’occasion de la commémoration de la 18ème Journée Africaine du Service Public, célébrée chaque 23 juillet dans tous les Etats de l’Union Africaine.
La cérémonie était placée sous sa présidence et elle était accompagnée de ses collègues du gouvernement presque au grand complet, de Lassine Bouaré, Commissaire au développement institutionnel et modérateur, d’Ousmane Oumarou Sidibé, conférencier, des membres de la très grande famille de l’administration malienne et de beaucoup d’autres personnalités.
Cette 18ème édition de la Journée Africaine du Service Public avait pour thème international «Le rôle de la fonction publique dans l’autonomisation des femmes, l’innovation et l’accessibilité aux systèmes de prestations de services». Notre pays a choisi «Le développement des Ressources Humaines dans la Fonction Publique comme indicateur de croissance économique».
Habituellement célébrée dans notre pays comme partout dans l’espace UA chaque 23 juillet, date consacrée, la Journée a vu sa commémoration bousculée par la signature de l’Accord de paix. Afin de mieux édifier les participants, un film documentaire sur les missions du département de la Fonction Publique et les différentes réformes entreprises ou en cours a été projeté.
Les porte-paroles du Réseau des communicateurs traditionnels (RECOTRADE), Cheick Ousmane Soumano et Amadou Dagamaissa, ont ouvert le bal des interventions. Ils ont salué le travail abattu par le gouvernement de Modibo Keita dans le cadre de la stabilisation de notre pays et, surtout, la cohésion et la solidarité dont il a toujours fait montre, notamment en ce jour de fête africaine.
Quant à Mme Diarra Raki Talla, elle a, dans son intervention, définit la Fonction Publique et ses missions, avant de détailler les stratégies de sa refondation version IBK. «La Fonction Publique est, par ses agents et organismes, chargée, sous l’impulsion du pouvoir politique, d’assurer les multiples interventions de l’Etat».
Quant aux missions, elles ne sont autres que la traduction, pour une très grande part, en actes concrets, des décisions du pouvoir politique. L’importance de la Fonction Publique est telle que toute carence de sa part peut entraîner des dysfonctionnements de l’Etat.
La conscience de son rôle stratégique et de son caractère indispensable fonde les différentes réformes qu’elle a subies depuis l’Indépendance et les réflexions en cours pour son adaptation à l’environnement mondial, mais justifie aussi amplement l’intérêt dune Journée dédiée au Service Public, tenue le 21 juin 1994 à Tanger au Maroc, a-t-elle-indiqué.
Elle poursuivra en citant le Président de la République. «Nous ouvrirons les administrations publiques à de nouveaux modèles de gestion, en vue d’améliorer leurs performances et de réconcilier les Maliens avec leurs institutions». Pour le ministre du Travail, trois conditions sont nécessaires pour faire de l’administration le levier de la croissance économique et du développement.
«L’administration que nous souhaitons se doit de répondre à des exigences, telles que la capacité anticipatrice, la promotion de la gestion interne et le partenariat pour un développement exogène». Mme Diarra a terminé ses propos en rendant un vibrant hommage à tous les agents des services publics, aux partenaires techniques et financiers et aux usagers pour leur engagement et leur dévouement constant au service de l’Administration malienne. Après l’intervention du ministre a suivi une conférence-débat sur les deux thèmes de la journée.
Mohamed Naman Keita
L’administration ne peut pas être levier de développement d’un pays
Le développement d’un pays dépend des ses citoyens et les opérateurs économiques ce qui est le contraire chef nous les opérateurs dépend de l’ETA
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