Comité National de Sureté de l’Aviation Civile : Fin des travaux de la 12e session

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Le Ministre Mamadou Hachim Koumaré a présidé les travaux de la 12ème réunion du Comité National de Sureté de l’Aviation Civile tenue la semaine dernière dans la salle des Conférences des Aéroports du Mali. La cérémonie s’est déroulée en présence des ministres de l’Intérieur et de la Sécurité, de la Défense et des Anciens combattants. Au finish, le Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré a donné des idées novatrices pour mieux sécuriser les Aéroports du Mali.

 

Dans son adresse, le Ministre Koumaré a évoqué l’intensification des menaces islamo-terroristes de toutes sortes, n’épargnant aucun pays de la planète. Pour lui, il nous revient de redoubler d’efforts, de rigueur et de vigilance, pour ne rien laisser au hasard et surtout en ayant à l’esprit la difficile situation qui prévaut dans le septentrion de notre pays, où rebelles, islamistes et terroristes ont élu domicile depuis de longs mois.

 

Dans son discours, le ministre a mis un accent particulier sur la formation des hommes et des femmes au sein des plateformes aéroportuaires afin de mieux les outiller en vue de faire face aux actes illicites soupçonnés ou réels. Et à Soumaré de dire que le désenclavement intérieur et extérieur est un des axes prioritaires du Gouvernement. C’est pourquoi il pense qu’une exigence s’impose aux acteurs de nos aéroports qui devraient tout mettre en œuvre pour permettre l’opérationnalisation des normes d’exploitation internationales.

 

Mamadou Hachim Koumaré a évoqué l’unification des efforts et des forces pour renforcer et améliorer les systèmes de sureté de l’aéronautique en vue de prévenir toute menace, même s’il s’agit des menaces à base de rumeurs dans les aéroports ou dans les avions.

 

Le Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement a souligné un certain nombre de recommandations en vue de mieux sécuriser nos aéroports. Il s’agit entre autres de procéder à des contrôles efficaces pendant les opérations d’accès des personnes et des véhicules ; à une inspection et un filtrage appropriés des passagers et leurs bagages ; de faciliter le transport des personnes handicapées ; d’inspecter minutieusement les documents de voyage ; d’utiliser les données de bases des systèmes de renseignements préalables concernant les passagers.

 

Le Ministre a indiqué que l’aéroport est devenu de nos jours, la convoitise de part et d’autre avant d’ajouter que l’occupation anarchique des domaines aéroportuaires est aujourd’hui une préoccupation majeure des autorités face à laquelle il faut prendre des dispositions idoines pour contrer ce phénomène, et du coup, mettre un terme aux actes de perturbations relatifs aux activités aéronautiques en faisant en sorte que le développement futur de l’Aéroport de Bamako-Sénou et des autres aéroports du Mali ne soit hypothéqué.

 

Il a ensuite évoqué la nécessité de créer un centre de soins (dispensaire) au niveau de l’Aéroport et souhaité l’adoption d’une procédure de phasage afin de pouvoir mobiliser des fonds auprès des partenaires techniques et financiers. Il faut rappeler que la nouvelle aérogare en chantier devrait être accompagnée de toutes les commodités de modernité surtout à un moment où le Mali est en train de prendre un nouvel envol sur le plan économique.

 

Très rigoureux dans le travail, Mamadou Hachim Koumaré a aussi souhaité la diffusion des messages de sensibilisation pour libérer le domaine aéroportuaire. Pour la sécurité dans les aéroports, il dira qu’il ne sert à rien de disposer des appareils sophistiqués de contrôle, s’il n’y a pas de capacité et d’honnêteté chez les hommes et les femmes chargés de les piloter.

 

Le Directeur Général des Aéroports du Mali, Colonel Daouda Dembélé, prenant la parole à la suite du Ministre, soutiendra que sur les six recommandations formulées de la 11ème réunion, cinq ont été exécutées et que seule, la recommandation relative au financement de la clôture du domaine aéroportuaire et qui relève des départements de l’Intérieur et de la Sécurité, des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, n’a pas connu d’évolution.Il dira que l’Agence nationale de l’Aviation civile (ANAC) a organisé des formations à Kayes (20 avril – 02 mai 2014) et à Mopti (05 mai au 16 mai 2014). Et de poursuivre que des équipements nouveaux de soute, de trois portiques et de deux détecteurs de traces d’explosifs ont été acquis. Par ailleurs, Daouda Dembélé a fait cas de la construction des locaux abritant les brigades de transports aériens de Kayes et de Mopti. Bien d’autres réalisations ont été évoquées par le Directeur général des Aéroports du Mali.

 

Quant à M. Issa Saley Maïga, Directeur général de l’ANAC, il a souligné que depuis la tenue en décembre 2013, de la dernière réunion du Comité national de sureté de l’Aviation civile, le Comité de sureté de l’Aéroport a régulièrement tenu ses réunions mensuelles conformément aux dispositions régissant son fonctionnement. Définissant la sureté qui est la protection de l’aviation civile contre les actes d’intervention illicite, le Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile a déclaré que cet objectif est réalisé par une combinaison de mesures ainsi que des moyens humains et matériels.

 

M. Maïga a conclu que le Comité National de la Sureté est une réponse à la norme 3.1.5 de l’annexe 17 à la Convention qui stipule que chaque Etat contractant établira un comité national de sureté ou des arrangements analogues en vue de coordonner les activités entre les ministères, services et autres organismes de l’Etat, les exploitants d’aéroports, d’aéronefs, les fournisseurs des services de la circulation aérienne et les autres entités concernées ou chargées de la mise en œuvre des divers aspects du Programme National de Sureté.

 

 

Rassemblés par Ouattara : Source ministère de l’Equipement

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