Comité National de Gestion des Pesticides (CNGP-Mali) : Lutte contre la contrefaçon et la fraude

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Le Comité National de Gestion des Pesticides (CNGP-Mali) a organisé, le 16 juillet 2014 à la Direction des Finances et du Matériel du ministère du développement rural, sa 1ère réunion ordinaire de 2014.

L’un des objectifs prioritaires de la rencontre était d’examiner et analyser toute la problématique liée au fléau qu’est l’entrée massive et frauduleuse des pesticides au Mali.

La cérémonie d’ouverture des travaux a été assurée par le représentant du ministre du développement rural, M. Daniel S Kelema non moins secrétaire général dudit département. C’était en présence du Directeur de la DNA, M. Moussa Camara, du coordinateur du CNGP-Mali, Abdrahamane Sidibé et du président du Croplife.

En effet, après la ratification par l’Assemblée Nationale de la Réglementation Commune aux Etats membres du CILSS sur l’homologation des pesticides, le gouvernement a adopté la législation et la réglementation nationale en matière d’homologation et de contrôle des pesticides en République du Mali.

Selon le représentant du ministre du développement rural, M. Daniel S Kelema, depuis un certain temps, son département constate avec amertume l’entrée massive et frauduleuse de pesticides non homologués ou n’ayant pas reçu l’autorisation provisoire de vente.

« Cette situation est contraire à la réglementation en vigueur sur les pesticides dans le pays et ne peut en aucun cas être tolérée, car les conséquences de leur utilisation sont énormes et peuvent compromettre la production agricole et détériorer la santé des populations et l’environnement », a-t-il déclaré.

La professionnalisation du domaine est une nécessité pour minimiser les risques sur l’homme et l’environnement. Un autre mal et pas le moindre gangrène la profession : la prolifération dans notre pays des produits frauduleux et de contrefaçon qui contrarient depuis quelques temps les efforts de l’industrie agro pharmaceutique avec comme conséquences entre autres : les intoxications alimentaires, la baisse de rendement des cultures, la pollution de l’environnement, les pertes de recettes fiscales pour l’Etat, la dégradation de la qualité des récoltes et la baisse des chiffres d’affaires de l’industrie des sociétés professionnelles.

Pour sa part, le président de Croplife, dira que l’assainissement du marché agro pharmaceutique est une nécessité pressante. « Cet assainissement du secteur nous tient à cœur. Il passe par : la professionnalisation de la distribution, le « nettoyage » du marché actuel et la lutte contre la contrefaçon et la fraude » conclura-t-il.

Adama DAO

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