Le Comité malien des barrages (Cmb) a tenu, le samedi 18 octobre 2014 au Cres de Badalabougou, sa 3ème assemblée générale statutaire. C’était en présence du président du Cmb, Hama Harbi ; du directeur national de l’hydraulique, Seydou Keïta et du président de l’Ordre des ingénieurs conseils du Mali, Boubacar Sissao.
Parti d’une recommandation pertinente de la première édition du Salon international de l’eau (Sideau) présentée et soutenue par l’Oicm et au bout d’un long processus, le Comité malien des barrages (Cmb) est créé le 26 juin 2006 avec pour objectif de favoriser le progrès dans la conception, l’exécution, l’exploitation et la gestion des barrages. Après sept ans d’existence et de fonctionnement, le Comité exécutif a fait un bilan à travers cette assemblée générale statutaire.
Le président du Comité malien des barrages, Hama Arbi, a souligné dans son intervention quelques aspects qui témoignent de l’importance accordée à son association par les autorités du Mali. Il s’agit, entre autres, de la reconnaissance des valeurs qui fondent le Comité aussi bien par le département de tutelle que les principaux intervenants dans les domaines de l’eau et de l’énergie ; du paiement par le gouvernement de la cotisation du Comité due à la commission internationale pour les années 2008 et 2009 ; de l’autorisation du gouvernement à constituer des panels d’experts pour les barrages de Taoussa et Kénié ; de la désignation du président du Cmb comme membre du Conseil d’administration de l’autorité de l’aménagement de Taoussa. Et enfin, de l’accord du gouvernement pour la tenue à Bamako de la 1ère table ronde sous-régionale de la Commission internationale des grands barrages sur «les barrages et l’hydroélectricité pour le développement durable de l’Afrique» en 2012.
Il a signalé également les difficultés majeures rencontrées par le Comité exécutif durant les quatre dernières années. Il s’agit de la faiblesse de l’adhésion des membres aux activités et des ressources financières du Comité ; des perturbations dues à la situation socio-politique de notre pays en 2012 et 2013. Cependant, aux dires du président du Cmb Hama Arbi, le bureau exécutif s’est attaché du mieux qu’il a pu à atteindre les objectifs qui lui ont été confiés. Il a noté entre autres l’adhésion du Cmb à la Commission internationale des grands barrages (Cigb) dès juin 2007 ; la promotion du Cmb au sein de la Cigb par la participation de ses membres ; la production de notes techniques sur des problèmes d’énergie et d’hydraulique d’enjeu majeur…
Le directeur national de l’hydraulique, non moins parrain du Comité malien des barrages, Seydou Keïta, a pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour que cette association avance. «Nous allons investir davantage pour que le Comité joue pleinement son rôle», a-t-il déclaré.
Diango COULIBALY