Le projet Syprobio est exécuté au Bénin, Burkina Faso et au Mali. Il implique plus de 100 producteurs-chercheurs représentant un échantillon de producteurs ; une vingtaine de chercheurs des institutions nationales de recherche des trois pays concernés (INRAB, INERA et IER), des organisations paysannes (U-AVIGREF, UNPCB et MoBioM), HELVETAS Swissinter coopération ainsi que FiBL Suisse. Ce projet est finance par l’Union Européenne pour une de 5 ans dont son démarrage a été effectué en 2011.
Il visait à renflouer l’expérience en cours en matière d’agriculture biologique dans la sous région, à fournir de l’évidence scientifique pour des techniques de production innovatrices paysannes.
Après avoir enregistré des résultats remarquables dès la première phrase du projet, les experts du comité de pilotage du projet Système de production biologique diversifie (Syprobio) se sont réunis du 27 au 28 Octobre a Bamako, pour l’état des lieux des résultats de la première phrase du projet, afin de capitaliser les acquis et de projeter dans l’avenir pour une seconde phase. C’était à la faveur du quatrième comité de pilotage du projet Syprobio qui s’est tenue à l’Hôtel Olympe international, sous la conduite du DG de l’IER, Boureima Dembélé, en présence du Coordinateur régional du Projet, Remy Dabire.
Selon les responsables du Projet les principaux résultats atteints au bout de 5 ans ont été entre autres la mise en place de réseau locaux de recherche action appelés Cercles des acteurs concertés (CAC) impliquant les représentants de producteurs, la recherche, la vulgarisation et le conseils-agricole. Il joue un rôle fondamental et dynamique à la base.
Selon le Dg de IER, ces résultats sont édifiants et méritent d’être renforcés. C’est pourquoi il a tenue à rassurer du soutien institutionnel de l’IER, ainsi que de celui du Ministère du Développement Rural du Mali. Il a ensuite déclaré que l’introduction de l’agriculture biologique et du commerce équitable en Afrique de l’Ouest, centrée sur le coton depuis 1999, a démontré que cette forme de production a un réel potentiel d’augmentation des revenus et d’amélioration de la sécurité alimentaire des productrices et producteurs, tout en préservant l’environnement, les ressources naturelles et la diversité biologique. De plus, a-t-il ajouté, les variations climatiques devenues plus fréquentes mettent à rudes épreuves les techniques de production conventionnelles et obligent à d’autres méthodes novatrices.
A M Touré