Colloque sur l’avenir de Bamako : Pour en faire en 2030 le carrefour de la sous-région

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« Ville Demain, Bamako 2030 », était le thème de la conférence de presse animée, le samedi 15 mars à l’Institut Français, par des experts architectes  du Mali, d’Ethiopie, de France, etc. C’était en présence du ministre de l’urbanisme et de la politique de la ville, Moussa Mara ; du maire Boubacar Bah et d’Abdoul Karim Sangaré, du centre d’animation pédagogique de Sangarébougou.

 

 

Ce colloque était à l’intention de la société civile et pour permettre aux jeunes de se projeter dans l’avenir, de voir ce que va être leur ville dans 20 ans.

Le ministre a apprécié cette très belle initiative qui permet de dessiner l’avenir, surtout avec l’implication des jeunes qui sont les acteurs de demain. A ses dires, « la ville est un espace de convivialité, d’harmonie, nous accompagnons ce projet complémentaire du nôtre, afin de  construire la politique de la ville ».

 

 

Il a décrit cette politique de la ville comme reposant sur 4 axes aussi originaux les uns que les autres.  Ce sont entre autres l’autofinancement de la politique,  faire en sorte que les villes secondaires soient des éponges du centre-ville ; donner la place aux citadins, les soutenir pour la réalisation de leurs propres initiatives et une politique de gestion cohérente des villes.

 

 

Pour le ministre Mara, la ville doit créer des richesses et non le contraire. La politique de la ville est sur le compte de la collectivité territoriale.

Selon le pédagogue Sangaré, les thèmes choisis ont une importance capitale pour les jeunes du secondaire. Parce qu’ils  leur permettent d’avoir une connaissance sur la géographie du monde, de l’Afrique et particulièrement du Mali.

 

 

La journée a été marquée par l’exposition d’images depuis les années 1904, montrant l’évolution de la ville, des bâtiments publics à nos jours.

 

 

Deux débats enrichissants ont dominé cette journée avec différents intervenants. Le cas de la ville d’Addis-Abeba a ébloui toute la salle, à cause de ses belles infrastructures, de son développement rapide et harmonieux.  Mohamed Kadhafi voulait à l’époque que la Lybie soit la capitale de l’Afrique parce qu’ d’Addis-Abeba  n’avait pas d’infrastructures remarquables pour cela. Les éthiopiens ont avancé des idées dans la politique de la ville et les ont concrétisées, réussissant à faire de leur capitale celle de l’Afrique. Et aujourd’hui, il  y a des infrastructures inimaginables à l’époque de leurs cases et maisons en banco. C’est cet exemple que la mairie du district, les experts et pédagogues veulent suivre à travers ce projet pour que Bamako, capitale du Mali, soit en 2030 le carrefour de la sous région.

Habibatou Coulibaly

 

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