Un collectif de veille citoyenne veut sauver l’esprit qui a abouti à la création de la Plateforme Antè A Bana. Aux yeux des membres de ce collectif, l’instrumentalisation politique de la Plateforme est en cours. Et cela ne doit pas prospérer, selon Mamadou Konaté, l’auteur d’un célèbre hymne de la Plateforme en langue nationale Bambara. Les membres du collectif de veille étaient face à la presse le vendredi 24 novembre, un jour avant le grand meeting du collectif des associations Antè A Bana.
Amadou Beïdi Daou, membre du collectif de veille citoyenne, a estimé qu’il y a une Plateforme A et une Plateforme B. Toutefois, le camp dont il fait partie déclare être ouvert au dialogue pour aplanir les divergences nées entre les membres de la Plateforme Antè A Bana après le retrait du bureau dirigé par Sy Kadiatou Sow. « Pourquoi changer une équipe qui gagne. Il y a des dessous politiques à ces mésententes », a déploré Beïdi Daou.
Au dire de Zakaria Koné, membre du collectif de veille, le combat que la Plateforme a mené, c’était pour corriger le pouvoir et non conquérir le pouvoir. Malheureusement, le membre de la Plateforme qui a été arrêté avait été dénoncé dans une plainte du collectif de veille pour avoir ourdi un projet d’attentat. Mais les membres du collectif ont retiré leur plainte mais le procureur a refusé de libérer le présumé coupable.
En attendant, la Plateforme Antè A Bana semble être parti du mauvais pied à cause de la mésentente entre les jeunes qui le composent. Les appels à l’union sacrée se multiplient, mais les membres de la veille citoyenne sont dans la logique de mener des actions sans le camp qui a tenu le grand meeting d’information.
STD