Les responsables du Collectif d’Associations ‘’Antê Abanna’’ étaient le mardi 21 novembre dernier, face à la presse. Le principal conférencier était Ibrahima Kebé, porte-parole dudit collectif.
Selon lui, la plateforme Antê Abanna est constituée de quatre (4) entités à savoir les partis politiques, les syndicats, les personnalités ou personnes ressources et la société civile. A en croire M. Kebé, le collectif des associations de la plateforme appartient à l’entité société civile, qui est la colonne vertébrale de la plateforme. Il a rappelé que le jeudi 16 novembre dernier, ce collectif a tenu une assemblée générale au cours de laquelle, il a été décidé d’organiser un grand meeting le samedi 25 novembre prochain à partir de 9 heures à la Pyramide du Souvenir. D’après lui, l’initiative consiste à faire un débat démocratique sur les questions d’insécurité, les élections de 2018. Pour le conférencier, il y’a trop de morts et le régime actuel n’est pas en mesure de pouvoir garantir la sécurité, la stabilité et la protection des populations.
« Conformément au principe de son manifeste, le collectif a décidé de se dresser pour faire en sorte que le Mali devienne souverain, indépendant, un pays de paix et de stabilité », a-t-il indiqué. Pour lui, le régime actuel est incapable de mettre fin à la violence sous toutes ses formes. Parlant des élections, il s’est posé la question de savoir si toutes les conditions sont réunies pour aller aux élections régionales de façon libre et transparente. Au cas où ces élections n’arrivaient pas à se tenir, il s’est aussi demandé quelles seraient les conséquences directes ou indirectes sur le Mali.
M. Kébé a souligné que de nos jours, le Mali est face à l’affront et à l’humiliation.
« Nous sommes face à l’humiliation, le régime actuel peine à trouver des solutions idoines à ces problèmes. Toutes ces questions seront débattues par le public le samedi 25 novembre », a annoncé le conférencier.
Aoua Traoré