Coalition Nationale : Campagne Internationale pour l’Eau Potable, l’Assainissement Le Mali épinglé

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Les acteurs du développement en secteur eau et assainissement à savoir Water Aide et la coalition nationale, étaient  face aux hommes de media, le 16 décembre dernier, pour expliquer leurs contributions  à la 16ème édition de l’Espace Interpellation Démocratique (EID).

Selon le conférencier, la tenue de chaque édition, est l’occasion de faire l’état des lieux et de mieux aborder le futur,  des efforts consentis par les plus hautes autorités, recommandations formulées par le jury d’honneur de la 15ème édition dans le secteur eau et assainissement n’ont pas été suivis d’effets.

Pour lui, le jury d’honneur avait demandé au gouvernement d’améliorer le cadre de vie des citoyens en favorisant l’accès à l’eau potable, en sensibilisant la population aux règles d’hygiène de base et en protégeant les citoyens contre les déchets dangereux nuisibles à la santé et à l’environnement.

 Au regard de la non-mise en œuvre de cette recommandation, force est de  constater que l’état des lieux de l’accès à l’eau et à l’assainissement demeure préoccupant, indique t-il.

Le conférencier précisera que cette situation peu glorieuse, contraste avec la résolution 64/292 d’août 2010 de l’assemblée générale des Nations-unies qui consacrent l’accès à l’eau potable et à l’assainissement comme un droit humain que le Mali.

Et d’ajouter qu’en plus de cette résolution, d’autres conventions, traités, accords, chartes et résolutions engagent le Mali : du pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturelles (PIDESC) de 1966 ; de la résolution 12/L.19 conseil des droits de l’homme des nations unies, 2009 et de la constitution du Mali 1992, entre autres.

 Que nous valent alors toute cette panoplie d’instruments juridiques si au Mali, en ce 21ème siècle, environ 4 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et environ 10 millions de nos concitoyens manquent encore d’un système d’assainissement adéquat, a-t-il souligne.

«Cette situation peu reluisante se caractérise par : l’insalubrité manifeste de la plupart de nos villes, due à l’insuffisance de dépôts de transits des ordures, de la prolifération des dépôts anarchiques, l’absence de décharge finale et de stations de traitement des boues de vidange ; la défécation à l’air libre due à l’absence d’un systeme d‘assainissement adéquat dans de nombreuses familles, centres de santé, écoles, marches pour ne citer que ceux la…,» martèle-t-il.

Enfin, malgré, ces difficultés sus- énumérées, il faut noter l’iniquité dans l’accès. Au mali, environ 1655 villages sont à 0% de taux de couverture en eau potable alors que d’autres sont à plus de 200%.

Lassa Coulibaly

Les acteurs du développement en secteur eau et assainissement à savoir Water Aide et la coalition nationale, étaient  face aux hommes de media, le 16 décembre dernier, pour expliquer leurs contributions  à la 16ème édition de l’Espace Interpellation Démocratique (EID).

Selon le conférencier, la tenue de chaque édition, est l’occasion de faire l’état des lieux et de mieux aborder le futur,  des efforts consentis par les plus hautes autorités, recommandations formulées par le jury d’honneur de la 15ème édition dans le secteur eau et assainissement n’ont pas été suivis d’effets.

Pour lui, le jury d’honneur avait demandé au gouvernement d’améliorer le cadre de vie des citoyens en favorisant l’accès à l’eau potable, en sensibilisant la population aux règles d’hygiène de base et en protégeant les citoyens contre les déchets dangereux nuisibles à la santé et à l’environnement.

 Au regard de la non-mise en œuvre de cette recommandation, force est de  constater que l’état des lieux de l’accès à l’eau et à l’assainissement demeure préoccupant, indique t-il.

Le conférencier précisera que cette situation peu glorieuse, contraste avec la résolution 64/292 d’août 2010 de l’assemblée générale des Nations-unies qui consacrent l’accès à l’eau potable et à l’assainissement comme un droit humain que le Mali.

Et d’ajouter qu’en plus de cette résolution, d’autres conventions, traités, accords, chartes et résolutions engagent le Mali : du pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturelles (PIDESC) de 1966 ; de la résolution 12/L.19 conseil des droits de l’homme des nations unies, 2009 et de la constitution du Mali 1992, entre autres.

 Que nous valent alors toute cette panoplie d’instruments juridiques si au Mali, en ce 21ème siècle, environ 4 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et environ 10 millions de nos concitoyens manquent encore d’un système d’assainissement adéquat, a-t-il souligne.

«Cette situation peu reluisante se caractérise par : l’insalubrité manifeste de la plupart de nos villes, due à l’insuffisance de dépôts de transits des ordures, de la prolifération des dépôts anarchiques, l’absence de décharge finale et de stations de traitement des boues de vidange ; la défécation à l’air libre due à l’absence d’un systeme d‘assainissement adéquat dans de nombreuses familles, centres de santé, écoles, marches pour ne citer que ceux la…,» martèle-t-il.

Enfin, malgré, ces difficultés sus- énumérées, il faut noter l’iniquité dans l’accès. Au mali, environ 1655 villages sont à 0% de taux de couverture en eau potable alors que d’autres sont à plus de 200%.

Lassa Coulibaly

Les acteurs du développement en secteur eau et assainissement à savoir Water Aide et la coalition nationale, étaient  face aux hommes de media, le 16 décembre dernier, pour expliquer leurs contributions  à la 16ème édition de l’Espace Interpellation Démocratique (EID).

Selon le conférencier, la tenue de chaque édition, est l’occasion de faire l’état des lieux et de mieux aborder le futur,  des efforts consentis par les plus hautes autorités, recommandations formulées par le jury d’honneur de la 15ème édition dans le secteur eau et assainissement n’ont pas été suivis d’effets.

Pour lui, le jury d’honneur avait demandé au gouvernement d’améliorer le cadre de vie des citoyens en favorisant l’accès à l’eau potable, en sensibilisant la population aux règles d’hygiène de base et en protégeant les citoyens contre les déchets dangereux nuisibles à la santé et à l’environnement.

 Au regard de la non-mise en œuvre de cette recommandation, force est de  constater que l’état des lieux de l’accès à l’eau et à l’assainissement demeure préoccupant, indique t-il.

Le conférencier précisera que cette situation peu glorieuse, contraste avec la résolution 64/292 d’août 2010 de l’assemblée générale des Nations-unies qui consacrent l’accès à l’eau potable et à l’assainissement comme un droit humain que le Mali.

Et d’ajouter qu’en plus de cette résolution, d’autres conventions, traités, accords, chartes et résolutions engagent le Mali : du pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturelles (PIDESC) de 1966 ; de la résolution 12/L.19 conseil des droits de l’homme des nations unies, 2009 et de la constitution du Mali 1992, entre autres.

 Que nous valent alors toute cette panoplie d’instruments juridiques si au Mali, en ce 21ème siècle, environ 4 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et environ 10 millions de nos concitoyens manquent encore d’un système d’assainissement adéquat, a-t-il souligne.

«Cette situation peu reluisante se caractérise par : l’insalubrité manifeste de la plupart de nos villes, due à l’insuffisance de dépôts de transits des ordures, de la prolifération des dépôts anarchiques, l’absence de décharge finale et de stations de traitement des boues de vidange ; la défécation à l’air libre due à l’absence d’un systeme d‘assainissement adéquat dans de nombreuses familles, centres de santé, écoles, marches pour ne citer que ceux la…,» martèle-t-il.

Enfin, malgré, ces difficultés sus- énumérées, il faut noter l’iniquité dans l’accès. Au mali, environ 1655 villages sont à 0% de taux de couverture en eau potable alors que d’autres sont à plus de 200%.

 

Lassa Coulibaly


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