Le désormais 4è vice-président du CNT, Issa kaou Djim qui séjournait à la Maison centrale d’arrêt de Bamako, depuis le 27 octobre a recouvré sa liberté le mardi soir.
Une joie qui n’aura qu’une courte d’une durée car deux heures après sa libération, son décret de nomination au Conseil national de transition a été abrogé par le Président de la transition, colonel Assimi Goïta.
Son incarcération avait créé un sentiment d’indignation chez les membres du CNT qui avaient pris une résolution qui demandait aux juges de suspendre sa détention. Même si les syndicats de la magistrature (Sam et Sylima) avaient réagi dans un sens de refus. Ils ont apporté leur soutien au parquet de la commune 4.
Au même moment, l’association des procureurs et poursuivants du mali dirigé par l’expérimenté magistrat Mohamed Cherif avait apporté son soutien aux membres du conseil national de transition.
Mais les juges ont finalement fléchi en libérant l’ex porte- parole de Mahmoud Dicko.
Pour le Procureur Idrissa Hamidou Touré qui a donné des explications sur la libération d’issa Kaou DJIM sue les ondes de l’ortm, les membres du CNT ont pris cette résolution pour se protéger. Il insiste que l’Article 162 du code pénale et de procédure pénale précise qu’en cas de flagrant délit, le parlementaire perd son immunité automatiquement. Avant de préciser qu’Issa Kaou Djim a bénéficié d’une suspension de détention et non une suspension de poursuites judiciaire
Aussitôt libéré, l’imperturbable et patriote Assim Goita a abrogé son décret de nomination.
Rappelons que le délibéré de son procès est attendu pour le 3 décembre prochain. Mais avec cette abrogation de son décret de nomination, Issa Kaou Djim perd son immunité et pourrait retourner en prison ou être condamné lourdement par la justice le 3 Décembre prochain. En tout état de cause, il est désormais comme un simple citoyen car il n’a plus d’immunité parlementaire
Affaire à suivre
Seydou Diamoutené