Le Président de la Transition au Mali, le Colonel Assimi Goïta, a nommé, vendredi soir, les membres additifs du Conseil National de Transition (CNT) qui passe, ainsi, de 121 à 147 membres. La décision a été prise par un décret présidentiel publié vendredi 28 octobre. Sur la liste des 26 nouveaux entrants se trouvent des anciens ministres, des anciens députés…
Selon la présidence, «le Conseil National de Transition est l’organe législatif de la Transition. Il est élargi par des représentants des Forces Armées et de Sécurité, du Mouvement du 5 juin et rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), des partis et regroupements politiques, des organisations de la société, des regroupements de femmes, des jeunes, des groupes armés signataires de l’accord pour la paix, des Mouvements de l’inclusivité, des organisations de défense des droits de l’homme entre autres.» La révision de la charte de la transition au Mali, approuvée en février dernier par le Conseil national de transition (CNT), a autorisé l’augmentation du nombre des membres du CNT de 121 à 147, conformément aux recommandations des Assises nationales.
Le hic est que le pays traverse en ce moment une crise financière et s’il faut payer ses 141 conseillers du CNT, bonjour les dégâts.
Comparaison n’est pas raison, à voir au Burkina et en Guinée, les législateurs sont à un nombre très réduit et cela compte tenu de la situation socio-économique. Il est temps qu’on voit ce pays qui agonise et la population vit un calvaire jamais égalé.
Nous parlons de Mali Kura mais tous les actes posés démontrent le contraire.