Insuffisance de personnel qualifié, de ressources financières, d’infrastructures, de matériels et d’équipements de laboratoire sont, entre autres, les difficultés qui handicapent le Centre national de recherche et d’expérimentation en bâtiment et travaux publics (CNREX-BTP) dans l’atteinte de ses objectifs.
La 22e session du conseil d’administration du CNREX-BTP a eu lieu le lundi 28 août 2017. A l’ordre du jour : le point d’exécution des recommandations de la 21e session, le rapport d’activités du Centre et les comptes financiers au 30 juin 2017.
Malgré les efforts de l’administration de la structure avec à sa tête, Adama Coulibaly, le CNREX-BTP est confronté aujourd’hui à d’énormes difficultés qui le freinent dans l’exécution de sa mission. Pourtant, ces difficultés sont bien connues par les autorités, notamment le département de tutelle. Le ministre de l’Equipement et du Désenclavement, qui a présidé la 22e session du CA, a touché du doigt les problèmes du CNREX-BTP.
Selon Traoré Seynabou Diop, le Centre est confronté à des difficultés parmi lesquelles : la méconnaissance du CNREX-BTP par le grand public, la faible implication du CNREX-BTP dans les travaux d’envergure nationale, l’insuffisance d’infrastructures, de matériels et d’équipements de laboratoire, l’insuffisance de personnel qualifié, l’absence de textes règlementant la profession de laboratoire dans le domaine des bâtiments et des travaux publics et l’insuffisance des ressources allouées à la recherche.
Et pour pallier ces difficultés, le ministre a proposé la mise en œuvre du plan de communication afin de donner plus de visibilité aux actions du Centre, la réalisation, en collaboration avec la direction nationale des routes, des études d’avant-projet sommaire des travaux d’envergure nationale, l’adoption du plan stratégique, l’appareil triaxial, l’analyseur de profil en long (APL), le réflectomètre automatique, etc.
Aussi Traoré Seynabou Diop a-t-elle proposé aux responsables du Centre de renforcer la collaboration avec d’autres laboratoires partenaires, notamment ceux des pays africains comme l’Algérie et le Maroc ainsi qu’avec des institutions d’enseignement supérieur et de recherche.
“J’exhorte la direction général du Centre à plus d’agressivité et de détermination dans la conduite des activités et en évitant surtout l’immobilisme, facteur de contreperformance et d’absence de résultats”, a-t-elle commandé.
M. Diallo