Cnpm : le jugement sur le fond reporté au 31 décembre

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Prévu pour le jeudi 19 novembre 2020, le jugement sur le fond dans l’affaire opposant Mamadou Sinsy Coulibaly à Diadié dit Amadou Sankaré a été reporté au 31 décembre prochain. Une décision du président du Tribunal de la Commune IV qui a laissé plus d’un perplexe.
Stupéfaction ! Initialement prévu pour le jeudi 19 novembre, le jugement sur le fond dans l’affaire opposant Mamadou Sinsy Coulibaly à Diadié dit Amadou Sankaré, pour le contrôle du Conseil national du patronat (CNPM), a été reporté au 31 décembre prochain.
C’est du moins ce qu’a décidé le président du Tribunal de grande instance de la Commune IV du district de Bamako. Ce qui a entraîné la consternation de plus d’un qui s’attendait à un jugement sur le fond afin de voir l’éclatement de la vérité.
Cette décision du président du Tribunal prolonge la souffrance du secteur privé déjà englué dans une crise profonde. Le juge a-t-il mesuré toutes les conséquences ? Difficile de répondre à cette question. Toujours est-il que selon plus d’un aurait dû trancher cette affaire pour que chacun puisse connaître son sort. Puisque le Mali ne pourrait plus se donner le luxe d’entretenir une autre crise surtout celle liée au secteur privé.
En reportant la date du jugement, le président du Tribunal fait sans le savoir pourrir davantage une situation déjà dégradée. Déterminés à aller jusqu’au bout, Mamadou Sinsy Coulibaly et les siens disent attendre sereinement la date indiquée.
«De toutes les façons, le 31 décembre arrivera et on verra ce que le président du Tribunal va faire», indique-t-on dans l’entourage de Madou Coulou. «Nous avons le droit avec nous», tranche un proche de Madou Coulou, qui dit être confiant quant à l’issue du jugement.
Il faut dire que le CNPM traverse une crise profonde consécutive au renouvellement de ses instances. Cette crise, première du genre, oppose depuis le 10 octobre Mamadou Sinsy Coulibaly, soutenu par une très grande majorité des membres du CNPM, à Amadou Dit Diadié Sankaré.
Ce dernier, qui s’est autoproclamé président de l’institution, s’était procuré une ordonnance gracieuse lui donnant le droit d’aller occuper, manu militari, les locaux du CNPM, le 12 octobre 2020. Cette décision inique a par la suite été annulée. Malgré ce revers judiciaire, celui-ci continue à occuper les locaux du CNPM.
Il urge alors pour la justice de trancher une fois pour toutes cette affaire aux implications multiples. Le plutôt serait le mieux.
Cheick Bougounta Cissé  

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2 COMMENTAIRES

  1. Journaliste pervers qui a pris position. Pourquoi vous ne faites pas d’analyse sans être impartial.
    Tant que vous ne serez pas sérieux, vous allez faire votre à ne pas être respecter par le commun du mortel.
    De grâce journalistes maliens, soyez impartial.

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