Il faut croire que le Congrès National du Conseil National de la Jeunesse (CNJ-MALI), tenu à Bandiagara il y’a une semaine de cela, n’arrête pas de faire couler beaucoup d’encres et de salives à présent.
Nous nous sommes amusés à promener notre micro un peu dans le giron de la jeunesse, afin de pouvoir éclairer la lanterne de l’opinion Nationale et Internationale sur la question.
A l’issue de nos enquêtes et recoupements menés sur le terrain lors des renouvellements, pendant et après le Congrès, il ressort que le RPM est tout à fait dans une dynamique de diviser les jeunes aux fins de s’accaparer le Conseil National de la Jeunesse.
Selon une de nos sources, tout a commencé en commune V, quand des barons du RPM ont imposé un candidat. Pour qui connait la coloration politique de cette commune,elle constitue un des grands fiefs du parti du tisserand.
Ce qui est sûr, cette situation a créé une grande division au sein de la jeunesse de la commune V du district de Bamako, à tel enseigne qu’on assiste aujourd’hui, à trois ou quatre bureaux parallèles qui revendiquent chacun une légalité et une légitimité. .
« Les dés étaient jetés d’avance », a laissé entendre un candidat malheureux. Il trouve que l’appareil des élections, autrement dit la commission Nationale de renouvellement et d’organisation du Congrès était piloté par quelqu’un qui est dans les bonnes grâces du RMP, « Il se nomme Oumar CISSE et il a tout fait pour que le RPM dispose du CNJ, sur les instructions des hauts responsables du partis », a-t-il poursuivi avant de préciser que M CISSE était en mission commandée et le sens de sa mission était d’écarter toute liste ou toute candidature qui ne bénéficiait pas du soutien du RPM, autrement dit diviser pour mieux régner, tel était son objectif.
La même source nous apprend que le coup de grâce de cette division rigoureusement et soigneusement orchestrée depuis Bamako, fut portée lors du congrès à Bandiagara.
« Sachant que le poste du président du CNJ, occupé par Mohamed Salia TOURE, candidat à sa propre succession, ne leur est pas favorable pour des raisons que l’on connait, ils ont décidé de s’emparer de tous les postes de vice-présidence. Ce qui a obligatoirement conduit à des compromis et à des sacrifices de part et d’autres ; c’est d’ailleurs pourquoi nous étions obligés d’élargir le bureau de 27 membres à 45 », nous a indiqué une source avant d’ajouter que ce congrès a surtout été marqué par des divisions et des trahisons.
Il a ensuite indiqué que le Conseil National de la jeunesse, n’est et ne sera jamais un instrument politique, il est important que les politiques comprennent cela car le conseil est et demeure une structure faisant partie intégrante de la société civile Malienne.
Menta
