Cnj-commune III : la jeunesse dénonce la mauvaise gestion du bureau

0

L’indisponibilité du président du bureau communal du Conseil national de la jeunesse en commune III, Fodé N’Diaye, non moins secrétaire général du bureau exécutif national ; la mauvaise gestion du bureau ; le mépris envers la majorité du bureau, l’association des jeunes, les autorités politiques et administratives et les leaders communaux ; l’obtention d’information ; le manque d’information ; l’inactivité du bureau. Ce sont des faits dénoncés par le groupement des associations de la commune III.

 

C’est à la faveur d’une assemblée générale d’information, tenue le dimanche 2 novembre 2014 au Carrefour des jeunes, que le groupement des associations de la commune III a partagé le dysfonctionnement de leur bureau communal avec le président du bureau exécutif national, Mohamed Salia Touré. Il s’agit, entre autres, de l’indisponibilité du président du bureau communal du Conseil national de la jeunesse en commune III, Fodé N’Diaye, non moins secrétaire général du bureau exécutif national ; la mauvaise gestion du bureau ; le mépris envers la majorité du bureau, l’association des jeunes, les autorités politiques et administratives et les leaders communaux ; l’obtention d’information ; le manque d’information ; l’inactivité du bureau.

 

Selon le représentant du groupement des associations, Mody Keïta, ce dysfonctionnement, qui s’empire de jour en jour, doit s’inscrire dans une dynamique de responsabilité sociale. À l’en croire, les membres du groupement des associations de la commune III constatent un problème de coordination entre le bureau du Cnj et les associations ; un grand manque d’implication des jeunes de la commune dans les formations ; un grand manque de visibilité du Cnj ; une non implication des associations dans les activités du Cnj et une non reconnaissance de certaines associations par le Cnj de la commune III.

Par conséquent, ils proposent la création de commission de formation en commune III ; une organisation complète des activités  (formation, l’emploi) ; une définition des préalables des critères d’adhésion des associations au Cnj ; une transparence dans la gestion des fonds ; une présentation du plan d’action ; une rencontre physique avec les personnes membres du Cnj-commune III et une présentation du bilan annuel. Et tous ceux-ci dans un délai de 15 jours. «Si nous nous soutenons mutuellement, nous aurons gain de cause», a déclaré Mody Keïta, représentant du groupement des associations.

 

Le président du Conseil national de la jeunesse (Cnj-Mali), Mohamed Salia Touré, qui a présidé la rencontre, a félicité les initiateurs pour cette démarche réfléchie et responsable. «Si nous assistons à des démarches et rencontres de ce genre dans toutes les communes, l’anarchie dans laquelle certaines corporations communales se trouvent actuellement  prendrait fin. Ce problème nous le vivons aussi dans certaines communes de Bamako», a-t-il déclaré. Avant d’exprimer son engagement à trouver une solution au problème dans un bref délai.

 

Diango COULIBALY

Commentaires via Facebook :