Le Centre national d’appui à la lutte contre la maladie(Cnam) a tenu, le jeudi 30 août 2018 à son siège, la 27ème session de son conseil d’administration à mi-parcours. De son bilan à mi-parcours à la date du 30 juin 2018, il ressort que la Cnam a réalisé 17 562 consultations, mobilisé 46% de ses ressources annuelles avec un taux d’exécution de 50% des mêmes ressources.
Représentant le ministre, en mission d’Etat hors du pays, le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Mama Coumaré, a présidé la cérémonie d’ouverture de cette 27 è session. Il avait à ses côtés le directeur du Centre national d’appui à la lutte contre la maladie(Cnam), Dr Ibrahima Coulibaly. Etait au menu de cette session l’examen des activités à mi-parcours de l’exercice 2018.
A mi-parcours de façon globale, le Cnam a fait plusieurs réalisations, à savoir17562 consultations, 2 683 chirurgies, l’hospitalisation de 81 malades chroniques avec 4 073 journées d’hospitalisation, 1 093 analyses biomédicales dont 144 pour suivi et/ou diagnostic de la lèpre et 385 pour le dépistage du VIH, le dépistage de 67 nouveaux cas de lèpre, la prise en charge de 2 936 personnes vivant avec le VIH dont 1 628 sont sous ARV, l’enregistrement de 10 notifications d’effets indésirables médicamenteux.
Sur le plan des ressources à la date du 30 juin 2018, sur une prévision annuelle de 1 364 814 000FCFA, 597 790 845FCFA ont été mobilisés, soit un taux de mobilisation de 46% avec un taux d’exécution de 50% des ressources mobilisées.
Malgré ces réalisations, le Cnam est confronté à un problème d’effectif. De ce fait, il exprime un besoin supplémentaire de 91 agents pour faire fonctionner de façon optimale l’ensemble de ses différents services selon son organigramme.
Le secrétaire général du MSHP, Mama Coumaré, a félicité Dr Ibrahima Coulibaly pour sa nomination à la tête du Cnam et réitéré l’accompagnement du département pour les missions à lui confiées. « En tant que ancien cadre de la structure, nous ne doutons pas de ses capacités de relever le défi, celui de faire du Cnam une structure de plus en plus performante », ajoutera-t-il. Après avoir reconnus et salués ses performances, le Ségal a exhorté le Cnam à s’investir dans l’accomplissement des missions qui lui sont confiées par le département pour accompagner la mise en œuvre des programmes prioritaires de santé qui sont entre autres : la recherche; la formation continue sur différentes thématiques; la participation à la réalisation de l’essai sur les antibiotiques chez les enfants ayant une diarrhée sévère( ABCD) en collaboration avec CVD-Mali; la participation à la réalisation des activités du protocole CHAMPS ( Child Heath Prévention Surveillance) en collaboration avec CVD-Mali.
Le directeur du Cnam, Dr Ibrahima Coulibaly, a attiré l’attention des administrateurs sur la nécessité de renforcer l’effectif de la structure. Il a également sollicité l’accompagnement du département de la Santé et de l’Hygiène publique pour l’atteinte des objectifs assignés à sa structure pour l’exercice 2018. En plus du problème d’effectif, le Cnam est confronté à plusieurs autres difficultés. Il s’agit entre autres de l’état défectueux de certaines infrastructures, la problématique de manuel de procédures, l’organigramme et le cadre organique, etc.
O.D.