C’était en présence du président de ladite structure, Tahirou Sy, du ministre du Développement Rural, Bocary Treta, du président de l’APECAM, Bakary Togola ; mais aussi des invités de marque dont les ministres Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo et Mahamane Baby, devant un parterre d’acteurs du secteur privé.
Le CNACISAM est une association à caractère professionnel, apolitique et à but non lucratif, créée le 5 juillet 2014 par les acteurs économiques désireux de contribuer à la croissance économique du Mali. Son but principal est d’apporter tout appui-conseil aux pouvoirs publics afin de doter le pays d’un secteur privé plus dynamique, capable d’investir, de produire et de créer des emplois grâce à des offres participatives pour l’amélioration de l’environnement des affaires, la formation de l’esprit entrepreneurial, le développement des filières, le soutien à l’économie solidaire, la prise en compte de la responsabilité sociétale de l’entreprise et la promotion de l’entreprenariat féminin.
Selon son président Tahirou Sy, le CNACISAM est un vecteur de la croissance économique pour pallier à l’insuffisance des moyens de l’Etat, remédier à l’extrême pauvreté de la population et à la situation délétère de notre économie, et faire du Mali un pays émergent. Ceci grâce à son savoir faire, à son rôle fondamental de moteur du développement économique et à sa dimension capable d’aider le pays à retrouver son équilibre, sa stabilité, sa crédibilité et à avancer dans le sens d’un développement progressif et pérenne. « Le CNCISAM se situe dans cette démarche de réflexion et de proposition pour consolider les outils et proposer des préconisations pour une dynamique de notre économie », a indiqué Tahirou Sy.
Aux dires de Tahirou, le CNACISAM s’est placé à un point de vue pragmatique qui est de concevoir une vision et de prévoir les voies et moyens pour traduire cette vision dans la difficile et complexe réalité du développement durable et la lutte contre la pauvreté. A en croire le président,Il s’agira de reprendre la loi d’orientation du secteur privé sur la base de la définition et l’élucidation des principes d’action, des droits et obligations des parties selon leur facultés contributives, la détermination des différents axes d’une stratégie nationale de développement du secteur privé, la fixation d’un cadre institutionnel pour le suivi de la loi d’orientation n°088 du 30 décembre 2011 et son décret d’applications n°405 du 3 mai 2013 et d’élaborer un programme des objectifs précis à réaliser sur une période de 10 ans en vue de lutter contre la désindustrialisation qui frappe le Mali depuis 1982 . « Notre approche a l’avantage de se traduire par une stratégie nationale de développement soutenue à travers des réalisations d’unités industrielles, en plus des reformes novatrices et d’actions de soutien concrètes », a-t-il précisé.
A l’actif du Conseil, le président Tahirou dira que l’institution a participé à la campagne de sensibilisation de lutte contre Ebola par le placement de 180 kits de lavage des mains au niveau de plus de 50 principaux marchés sur les deux rives du District de Bamako et sur ceux de Ségou, avec 3060 litres d’eau de javel et 1080 morceaux de savon.
Dans son allocution de lancement des travaux dudit conseil, le ministre de la Fonction Publique, de la Reforme de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Raky Tala, a fait savoir que la création de cette structure participe du souci du gouvernement et du Chef de l’Etat, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, de faire du Mali un pays émergent à travers une démarche participative et active vers un développement économique, social et culturel. Mme Diarra a, pour terminer, exhorté le conseil dont son président à persévérer dans ses efforts pour que la faîtière soit un vrai levier d’essor économique du Mali.
Cyrille ADOHOUN